L’économie algérienne est connue dans le monde comme ayant un énorme potentiel dans le secteur de l’énergie, mais les autres secteurs industriels du pays suscitent également un intérêt croissant.
Karim El Hosni, vice-président de la Chambre de commerce américaine en Algérie, a déclaré, lors d’un séminaire organisé le 30 mars, que les sociétés américaines affichent un intérêt croissant pour les secteurs non-énergétiques en Algérie.
De nombreuses entreprises américaines souhaitent investir dans le secteur des énergies renouvelables, de l’industrie lourde, de l’agriculture, de la pêche et des franchises en Algérie, a expliqué El Hosni lors de cette conférence organisée au Centre Echaab d’études stratégiques à Alger.
Il a regretté que les investissements américains, estimés à quelque 5 milliards de dollars, soient confinés au secteur des hydrocarbures. Les sociétés algériennes doivent également être capables d’exporter leurs produits vers les Etats-Unis, a-t-il déclaré. Pour ce faire, il convient d’organiser des délégations économiques et des missions commerciales entre les deux pays.
Le marché algérien est encore assez mal connu des entreprises américaines, a poursuivi El Hosni. Pour remédier à cette situation, il a appelé de ses voeux la tenue d’une réunion en mai. Il a mentionné plusieurs accords signés entre les deux pays et a conclu que « de nouveaux accords doivent être discutés ».
Mais un certain nombre d’obstacles attendent les entreprises américaines, dont le plus important est l’instabilité de la législation en matière d’économie et d’investissements en Algérie. El Hosni a affirmé que ce qui importe le plus aux investisseurs américains, ce sont les réglementations financières dans le pays en question.
L’Algérie est en marche vers une économie de marché, a déclaré Mohammed Essayegh, président d’un organisme pour la propriété intellectuelle. Cela devrait encourager les Etats-Unis à développer la taille de leurs activités dans d’autres domaines, hors secteur énergétique.