L’Algérie attire de plus en plus de géants américains de l’énergie : vers un partenariat élargi

L’Algérie attire de plus en plus de géants américains de l’énergie : vers un partenariat élargi
Algérie – USA

L’Algérie et les États-Unis affichent leur ambition de donner un nouvel élan à leur coopération dans le domaine stratégique des hydrocarbures.

Ce mercredi, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu à Alger l’ambassadrice américaine, Elizabeth Moore Aubin, pour une rencontre à haute portée économique et politique.

Au menu, le renforcement du partenariat entre les deux pays, mais aussi l’ouverture vers de nouveaux secteurs liés à l’énergie et aux technologies propres. Cette rencontre traduit une volonté commune d’adapter leur coopération aux mutations profondes du marché mondial de l’énergie.

Un partenariat énergétique appelé à évoluer entre Alger et Washington

Les discussions ont permis de dresser un état des lieux des relations entre Alger et Washington, mais surtout d’envisager les voies d’un partenariat élargi. Selon le communiqué officiel, les deux responsables ont passé en revue « les perspectives de coopération dans les domaines des hydrocarbures et des mines ». Tout en évoquant la possibilité d’étendre cette collaboration à la fabrication d’équipements destinés à l’industrie pétrolière et gazière.

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Le ministre Mohamed Arkab a insisté sur la nécessité d’intensifier les échanges entre Sonatrach et les majors américaines ExxonMobil et Chevron, déjà engagées dans plusieurs discussions avec la partie algérienne. L’objectif est de dépasser la simple exploration pour s’orienter vers l’industrie de transformation et l’intégration des technologies visant à réduire les émissions.

Les entreprises américaines veulent miser sur l’Algérie

Face à ces perspectives, l’ambassadrice des États-Unis a exprimé son optimisme. Elizabeth Moore Aubin a salué « le climat d’affaires positif offert par l’Algérie » et la confiance croissante des entreprises américaines envers le marché national. Selon elle, les sociétés américaines souhaitent consolider leur présence à travers des partenariats à long terme, notamment dans les secteurs pétrolier et gazier.

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Cette approche s’inscrit dans une logique gagnant-gagnant, d’un côté, Alger cherche à attirer les investissements étrangers pour moderniser son industrie énergétique ; de l’autre, Washington veut sécuriser de nouveaux débouchés dans un contexte mondial marqué par la transition énergétique et la recomposition des alliances économiques.

Algérie – USA : une coopération inscrite dans le long terme

Au-delà des hydrocarbures, la rencontre a aussi permis d’aborder le secteur minier et les moyens de diversifier la coopération bilatérale. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté d’inscrire ce dialogue dans une dynamique durable, adaptée aux transformations des marchés de l’énergie et des ressources naturelles.

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Les échanges entre Alger et Washington traduisent une volonté partagée de bâtir un partenariat équilibré, combinant innovation, transfert technologique et respect des objectifs environnementaux. Dans un monde énergétique en mutation, l’Algérie entend ainsi se positionner comme un acteur de référence, capable de dialoguer d’égal à égal avec les grandes puissances.