Le président de la Fédération égyptienne de football, Samir Zaher, ne compte pas venir en Algérie tant qu’il n’a pas reçu une invitation de la part de la FAF. Après avoir déclaré la semaine dernière sur la chaîne Nile Sports qu’il est disposé à se rendre en Algérie…… à l’occasion de la rencontre de la Champions League africaine qui opposera la JSK au Ahly du Caire, le 15 de ce mois à Tizi Ouzou, le président de la FEF a fait machine-arrière.
La cause de son revirement, selon un de ses proches collaborateurs que nous avons eu, hier, au téléphone, est due au fait que sa doléance n’a pas été prise en compte par les responsables de la Fédération algérienne de football.
Notre interlocuteur souligne que Zaher, en sa qualité de premier responsable du football en Egypte, ne peut accompagner la délégation du Ahly du Caire en Algérie, sans qu’il ne soit invité au préalable par la FAF. Il a ajouté que Zaher a fait le premier pas, tout en soulignant que celui-ci n’a pas apprécié que sa déclaration ne trouve aucun écho favorable du côté des dirigeants algériens. «C’est insensé que le président de la FEF vienne à Tizi Ouzou sans recevoir la moindre invitation», a expliqué notre interlocuteur. Etant à l’origine de la détérioration des relations algéro-égyptiennes suite à sa gestion catastrophique après le caillassage du bus de la délégation algérienne au Caire, Zaher veut donner une autre image de lui, notamment après toutes les attaques dont il a fait l’objet, y compris dans son propre camp. Il a été déchu de son poste avant d’être réhabilité par la Cour suprême du Caire. Isolé sur le plan international, le président de la FEF sait que pour retrouver sa crédibilité, cela passera par une réconciliation avec les responsables de la FAF, surtout avec le président Mohamed Raouraoua.
Toutefois, du côté algérien, on attend toujours que Zaher présente ses excuses avant de parler de réconciliation. Lui, qui a traité les Algériens de tous les noms et chauffé à blanc le public égyptien, doit d’abord faire son mea-culpa, ensuite, il pourra entreprendre des actions pouvant mener à une réconciliation totale. Mais tant qu’il ne l’a pas fait, ses appels resteront toujours sans écho.