MONDIAL – Embarqués dans un groupe H très relevé (avec la Belgique, la Corée du Sud et la Russie), les Fennecs ont atterri dimanche à Sao Paulo. Et dès la descente de l’avion, Vahid Hallihodzic, le sélectionneur de l’Algérie, n’a pas caché qu’un immense défi attendait ses hommes lors de la phase de poules de la Coupe du monde.
Ne comptez pas sur lui pour s’avouer vaincu. A peine arrivé dimanche sur le tarmac de l’aéroport de Sao Paulo Vahid Halilhodzic, le sélectionneur de l’équipe algérienne, a mis tout le monde dans le bain : « On est venu ici pour survivre à la phase de poules », a notamment lâché le technicien bosnien.
Et le mot « survie » n’est pas trop fort tant les Fennecs vont devoir s’accrocher s’ils veulent passer pour la première fois de leur histoire le 1er tour d’une Coupe du monde en quatre participations (1982, 1986, 2010 et 2014). Car dans le groupe H des Algériens, les attendent des adversaires très coriaces, comme la Belgique, la Russie et, dans une moindre mesure, la Corée du Sud.
« La Belgique n’est pas nécessairement plus forte que nous »
Pas de quoi pour autant doucher les ambitions de Halilhodzic, persuadé que « nous sommes ici pour réaliser quelque chose et essayer de passer le premier tour. » Pour l’ancien entraîneur de Lille et du PSG, ses joueurs ont « beaucoup travaillé » et attendent « ce moment depuis trois ans ». Persuadé que son équipe « est prête pour la Coupe du monde », le sélectionneur sait aussi que l’Algérie n’aura pas le droit à l’erreur, puisqu’elle rentre directement dans le vif du sujet, avec un match déjà couperet face aux Belges le 17 juin.
« La Belgique n’est pas nécessairement plus forte que nous, mais tout peut arriver dans un match, explique volontairement confiant coach Vahid. Si nous voulons vraiment surprendre les Diables Rouges, il faudra réaliser une très grande prestation. »C’est-à-dire être beaucoup plus convaincant que lors des deux matches de préparation de la sélection algérienne face à l’Arménie (3-1) et la Roumanie (2-1).