Le gouvernement algérien a commencé l’application de la mesure publiée dans la loi de finance complémentaire de 2010, notamment, l’article 23 portant d’imposer une taxe sur l’importation du blé dur et tendre.
Cette taxe a été estimée à environ 200 dollars pour chaque tonne de blé importée.
Cette nouvelle mesure reflète les efforts des pouvoirs publics à réguler le marché et à réduire l’importation du blé, qui n’a pas cessé d’augmenter depuis le début de cette année. Les services de Douanes ont noté, dans ce cadre, que l’Algérie a importé l’équivalent de 1.168 millions de tonnes de blé dur, entre janvier et la fin Aout 2010, coutant une enveloppe financière estimée à 316.447 millions de dollars. Pour ce qui est du blé souple, l’Algérie n’a pas enregistré une production considérable par rapport au blé dur. Ce qui explique la constance de l’importation entre 2009 et 2010, au cours desquelles l’Algérie a importé respectivement 2.636 millions de tonnes et 2.608 millions de tonnes, dans la période allant entre janvier et la fin août.
Enfin, le gouvernement a décidé d’exonérer le blé importé par l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC), de cette taxe. Ce dernier, notons-le, a cessé d’importer le blé dur mais maintient l’importation du blé tendre.