Le sommet de l’Union Africaine qui se tient en ce moment à Kampala en Ouganda, avec la participation du président Bouteflika, s’apprête à approuver un rapport algérien qui oblige les pays de divulguer les circonstances exactes de la libération des otages étrangers enlevés sur leurs territoires.
Les demandes de l’Algérie de criminaliser le paiement de rançons ou la libération de terroristes en échanges d’otages sont à nouveau au centre des travaux de la réunion du conseil exécutif de l’UA, puisque le conseil vient d’approuver un nouveau rapport soumis par le président de la commission africaine lors de la 15éme conférence des hommes d’états et des gouvernements des pays de l’UA.
Ce rapport dénote par ailleurs une volonté de mettre au jour les conditions dans lesquelles des responsables gouvernementaux et des médiateurs inconnus ont mené au mali des négociations secrètes pour la libération d’otages étrangers enlevés dans la région du sahel contre une rançon ou la des terroristes emprisonnés.