L’Algérie a annulé un marché d’armement avec d’importantes sociétés américaines d’une valeur de 3 milliards de dollars durant la deuxième moitié de 2011, en raison de restrictions américaines comprenant la réduction de moitié de la liste des achats et l’augmentation des coûts de maintenance qui sont estimées à 100 millions de dollars par an.
Le ministre de la défense nationale a décidé d’abandonner définitivement plusieurs dossiers d’achats d’armes et d’équipements de guerre américains d’une valeur de 3 milliards de dollars, entre 2010 et 2011, après des négociations qui ont duré plus d’un an. Une source bien informée a indiqué que le ministère de la défense avait décidé fin 2009 d’entamer des négociations avec des sociétés américaines d’armement pour le renouvellement de certaines pièces de la marine algérienne et de les équiper avec du matériel de sécurité, dans le cadre du renouvellement et de l’organisation de la flottille de guerre algérienne. Le marché proposé comprenait l’achat de deux frégates américaines, de 30 hélicoptère de type Chinook, et de matériels de navigation qui aident les navires à naviguer en toute sécurité en haute mer, des équipements de codages et de communications dans le cadre d’accords sécuritaires pour la protection du commerce maritime des menaces d’opérations terroristes dans l’ouest de la méditerranée. Mais le marché a été annulé quelques mois après la visite d’une délégation comprenant des ingénieurs, des experts et des négociateurs du ministère de la défense nationale, notre source a indiqué que la raison de l’annulation du marché était des réserves émises par des parties politiques américaines sur la vente de certains équipements de navigation maritime en haute mer à l’Algérie au prétexte que la vente de tels équipements menaçait la sécurité des alliés des USA et la balance des pouvoirs maritimes. La même source a indiqué que le marché avait été annulé par la partie algérienne après la réduction par de moitié de la partie américaine de la liste des achats, et l’imposition de restrictions sur l’utilisation d’autres équipements militaires. Cette source a ajouté que les groupes juifs aux Etats-Unis qui activent dans le cadre du lobby israélien aux USA ont fait pression sur l’administration de Barack Obama pour empêcher la finalisation du marché des équipements militaires pour lequel l’Algérie négociait avec des sociétés américaines d’armement depuis 2010. Des hauts responsables algériens ont considéré que la réduction de moitié des demandes était un manquement aux engagements de fournir des armes à l’Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste. Et ont indiqué que le coût des services américains de maintenances des équipements qui devaient être acheté a contribué à l’abandon du marché, après que les coûts des équipes d’entraineurs et d’experts en maintenances aient été estimés à plus de 100 millions de dollars par an.