L’Algérie achète des hélicoptères militaires à la Russie pour 2,7 milliards de dollars

L’Algérie achète des hélicoptères militaires à la Russie pour 2,7 milliards de dollars

Un communiqué de Russian Helicopters transmis par les différents canaux Russes (ARM TASS, Voice of Russia..), indique la signature d’un accord avec l’Algérie pour la livraison de six hélicoptères de transport.

lourds Mi26, de 42 Mi 28 UB et de la modernisation de 39 Mi 171. Le tout pour la modique somme de 2.7 milliards de dollars. Si nous avons déjà annoncé un deal il y a plus d’un an en vous offrant même des documents prouvant les essais et l’avancée des négociations.

Si ce deal est une réelle aubaine pour les forces aériennes algériennes en pleine lutte contre le terrorisme dans son grand Sud et qui verra sa flotte se renforcer par quasiment une centaine d’appareils neufs et modernes, il n’en demeure pas moins décevant par certains aspects.

D’abord le montant qui semble pour le moins exagéré. Si l’on considère que le prix du Mi 26 avec sa logistique, sa pièce de rechange et la formation des équipages est de 25 millions l’unité, que pour le Mi 28 c’est 35 millions et que la modernisation d’un batch de 39 Mi171Sh est de 10 millions (2 millions pour la nocturinsation, 4 pour la restauration de la cellule et l’upgrade de l’avionique et 4 pour le changement de moteurs), si l’on ajoute à l’ensemble une plus-value de 20% pour le spare & repair et l’armement, il restera un trou de plusieurs centaines de millions de dollars.

Second point noir, l’on constate que dans la répartition des rôles pour l’exécution des contrats, c’est l’usine de Rostov sur Don qui fabriquera (fabrique déjà pour le compte de l’Algérie) les Mi 26 et 28 et c’est celle d’Ulan Ude, qui traditionnellement produit les Mi8, qui se chargera de la modernisation des 39 Mi171 Sh Algériens. Alors qu’à l’époque un appel d’offres concernant cette mise à niveau stipulait bien qu’elle devait se faire en Algérie avec une intégration locale (comme l’a été à l’époque celle des Mi24), c’est plus que déçevant de voir qu’elle aura lieux finalement en Russie et probablement avec du personnel non Russe qui aurait tout aussi pu le faire localement.

A l’époque l’appel d’offres avait été attribué au Sud Africain ATE mais n’a pu se concrétiser pour des raisons inconnues.

Reste la question des hélicoptères d’attaque Kamov KA 52 qui intéressent énormément l’armée de l’air Algérienne et qui sont attendus pour essais prochainement.