Rooney, en train de retenir Riad Boudebouz par le maillot, a moins fait le malin pendant le match face à des Algériens meilleurs que les Anglais.
Déjà dos au mur après le nul concédé face aux États-Unis, lors de leur premier match, les troupes de Fabio Capello abordaient ce match face aux Algériens en vainqueurs autoproclamés.
Le technicien italien, qui fêtait hier ses 64 ans, se faisait l’écho des déclarations boursouflées d’assurance de Wayne Rooney en affirmant : « Mon équipe peut battre n’importe qui. Et je suis sûr que mes joueurs le pensent. »
Mais les Fennecs ne se présentaient pas en victimes. Et, contrairement aux prophéties de l’avant-centre de Manchester United, la défense algérienne n’était pas particulièrement en souffrance, lors de la première mi-temp
Une belle parade du gardien Mbohli
Bien organisée et très regroupée, elle empêchait les attaquants anglais de s’approcher de la cage de Mbohli, remplaçant de Chaouchi, auteur d’une boulette lourde de conséquence face à la Slovénie.
Le jeune gardien algérien sauvait son camp sur la seule occasion sérieuse des Anglais en réalisant une belle parade sur une frappe de Lampard au point de penalty (33’)
En deuxième période, l’Angleterre n’arrivait plus à s’approcher de la surface à algérienne. « À l’auxerroise », les Fennecs attendaient leur heure et tentaient leur chance sur coups de pied arrêtés. Sans réussite toutefois.
L’Algérie tient le coup
Après l’heure de jeu, les Britanniques reprenaient la maîtrise du jeu et Heskey obtenait une balle de but, sur une belle ouverture de Gerrard. Mais la frappe de l’attaquant d’Aston Villa était contrée et finissait en corner (70’). Dans le dernier quart d’heure, le siège promis par Rooney prenait enfin forme et le match se transformait en attaque-défense. Mais la forteresse Algérienne tenait le coup jusqu’au bout.
Un match nul qui va embarrasser les sujets de Sa Majesté, mais qui n’a rien de dramatique. Les Anglais seront en effet qualifiés pour les huitièmes de finale s’ils battent les Slovènes, pour leur dernier match de poul
Les Fennecs, eux, peuvent toujours rêver. Un succès face aux États-Unis, cumulé à une contre-performance anglaise face à la Slovénie, et ils se retrouveraient automatiquement dans le tableau final du Mondial.