L’Algérie abritera, pour la seconde année consécutive, le sommet nord-africain du pétrole et du gaz. Cette rencontre, la 10e du genre, qui accueillera plus de 450 participants, se déroulera du 7 au 9 décembre à l’hôtel Sheraton d’Alger.
Plus de 450 experts parmi les acteurs de l’industrie pétrolière et gazière seront réunis lors de cet événement majeur pour partager leurs connaissances et leur vision sur le développement du secteur des hydrocarbures dans la région. Le sommet est organisé par The Energy Exchange, avec le support de Sonatrach. Selon les organisateurs, ce rendez-vous annuel est « un véritable carrefour d’échange entre les majors pétroliers et gaziers » et offrira aux représentants des entreprises nationales et internationales qui seront présents « des opportunités de coopération inestimables. » Parmi les grandes compagnies nationales et internationales intervenant dans le secteur des hydrocarbures, il y a lieu de citer la compagnie libyenne de pétrole, NOC, la britannique BP, la norvégienne Statoil, les espagnoles Repsol, Cepsa, les américaines Schlumberger et GE Oïl & Gas, Siemens, Axens, Albemarle, Edison, Shell, Danagas, EGPC, Amec Foster Wheeler Lors de cette rencontre, des communications sur les questions pétrolières et gazières seront présentées par d’éminents experts et hauts responsables de compagnies de renom. L’Algérie, à l’instar des autres pays d’Afrique du Nord, compte développer encore plus l’aval pétrolier. C’est ainsi que lors de cette rencontre, les présentations et débats prévus toucheront plusieurs thèmes relatifs aussi bien à l’amont qu’à l’aval du secteur des hydrocarbures. Selon les organisateurs, les pays producteurs d’Afrique du Nord ne veulent plus se contenter uniquement de la vente du brut et de quelques produits dérivés, mais envisagent aussi de
Ils ambitionnent aussi une extension de leurs activités dans le domaine de la production des hydrocarbures, à l’instar de la compagnie nationale Sonatrach qui en a fait un des axes de sa stratégie énergétique future. Il est utile de rappeler que le groupe Sonatrach a déjà entrepris un programme de réhabilitation de ses infrastructures en en développant de nouvelles, à l’instar de ses projets de raffineries. Selon ses responsables, et malgré la conjoncture défavorable — la baisse des prix des hydrocarbures et des recettes — la compagnie nationale a maintenu ses projets d’investissements dans le programme quinquennal 2015-2019 et ce, pour « renforcer sa position sur le marché international et répondre à la demande ». Les actions porteront aussi bien sur « l’augmentation des activités d’exploration que de raffinage », a-t-on souligné.
Le sommet du pétrole et du gaz sera, également, une plateforme utile pour les fournisseurs d’équipements de l’industrie pétrolière et gazière et ce, en présentant les nouvelles technologies récemment mises au point.
