L’Algérie a tiré sa force de son attachement aux principes fondant sa politique extérieure

L’Algérie a tiré sa force de son attachement aux principes fondant sa politique extérieure

Les participants au 7ème séminaire national sur Houari Boumediene ont affirmé dimanche à Guelma que l’Algérie a toujours tiré sa force de son attachement aux principes fondant sa politique extérieure, face aux questions internationales et régionales.

Intervenant en ouverture de cette rencontre organisée à la salle de sports de la commune de Houari-Boumediene, Mostefa Boutora, ambassadeur conseiller au ministère des Affaires étrangères, a souligné que l’Algérie a « puisé les principes de sa politique extérieure de ses Constitutions, de la déclaration du 1er novembre, du congrès de la Soummam de 1956, du congrès de Tripoli de juin 1962 et des chartes de 1964 et de 1976 ».

Ces principes, a ajouté l’intervenant, sont « le respect du droit des peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, ainsi que leur droit de disposer de leurs richesses naturelles, la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, le refus du recours à la force ou à la menace et la préférence des solutions pacifiques ».

Le même conférencier a estimé que le respect par l’Algérie de ses principes, sous Boumediene a transformé l’Algérie en « destination privilégiée des mouvements d’indépendance » au point d’avoir conduit le leader africain Amilcar Cabral à dire : « si la Mecque est la direction des musulmans, le Vatican celle des Chrétiens, l’Algérie restera la direction des révolutionnaires et des hommes libres ».

« Le monde a été surpris par un Etat ne jouissant que de 12 années d’indépendance, avec à sa tête un président de 35 ans réclamant l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial depuis les tribunes de la ligue arabe, de l’Organisation des Nations-Unies et de l’organisation des pays non-alignés », a souligné, pour sa part, le journaliste Madani Amer, auteur en 1992 d’un reportage télévisé intitulé « sur les traces de Boumediene ».

De son côté, le Dr Mohieddine Amimour a évoqué, dans sa communication, une série d’anecdotes du président Boumediene dont il fut témoin à « une période où le prix du baril de pétrole ne dépassait guère les 2 dollars ».

Initiée par l’association El Wiam de la commune de Houari-Boumediene, la rencontre, placée sous le slogan « la politique extérieure algérienne entre postulats et pratiques », a donné lieu à la présentation de communications et à la lecture d’un message des participants appelant à « la préservation de la paix dont jouit l’Algérie