L’Algérie ferme son espace aérien aux avions militaires français

L’Algérie ferme son espace aérien aux avions militaires français

Les relations entre l’Algérie et la France n’ont jamais connu une telle dégradation. De part et d’autre, les décisions pleuvent et ne font qu’empirer les choses. Après la réduction des visas coté Français, toute une escalade diplomatique s’est mise en branle coté Algérien, ce qui a apparemment abouti à la fermeture de l’espace aérien du pays face aux avions militaires français.

En effet, nos sources affirment que l’Algérie a fermé ses frontières aériennes face aux avions militaires français qui tentent de se rendre au Sahel. Il est à noter que la présence française au Sahel se poursuit, et que ses avions, chargés de plusieurs missions, avaient l’habitude de passer par l’espace aérien Algérien qui constitue la route la plus proche.

Une décision osée

La décision de fermer l’espace aérien algérien concernerait tous les avions militaires français dont la destination est le Sahel dans le cadre de l’opération « Borkhane ». Cette décision portera un coup dur aux opérations militaires françaises dans la région, et mettra fin à un accord signé entre la France et l’Algérie durant l’ère de Bouteflika. Cet accord aura duré plus de 4 ans.

Cette escalade sans précédent entre les deux pays a commencé suite à la décision de la France de réduire les visas accordés aux Algériens de 50 %. Suite à cela, le président Macron n’a pas hésité à en remettre une couche en faisant des déclarations qui s’apparentent à des véritables menaces émises contre les dirigeants algériens. Le président Macron n’a pas également hésité à remettre en question l’existence d’une nation Algérienne avant la colonisation française.

Suite aux propos de Macron, la présidence Algérienne a publié un communiqué incendiaire dans lequel elle dénonce « l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures ».  Bien que qualifié  « malencontreuse intervention », la présidence indique que les propos de Macron « heurtent fondamentalement les principes devant présider à une éventuelle coopération algéro-française en matière de mémoire ».