Après une quatrième vague de coronavirus marquée par des records des contaminations, le bilan covid-19 a connu ensuite une baisse des cas sans précédente, soulevant les interrogations sur la fin de la pandémie ou l’atteinte de l’immunité collective en Algérie.
S’exprimant ce lundi 7 mars sur les ondes de la radio nationale ; le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) Dr Fawzi Derrar est revenu sur la question de l’immunité collective, mais aussi sur l’importance de la vaccination.
« Les personnes ayant contracté le variant Omicron et vaccinées au temps du variant Delta sont des sujets très bien immunisés et protégés contre le virus de la grippe de manière générale », a expliqué Dr Fawzi Derrar.
« En revanche, ceux qui n’ont pas été vaccinés auparavant et qui ont contracté le variant Omicron par la suite, vont devenir des sujets vulnérables aux infections ultérieures, probablement aux sous-variants (…) L’immunité induite par la vaccination, ajoutée à celle naturelle induite par Omicron, donnent une immunité efficace qui peut perdurer », a-t-il ajouté.
Dr Derrar insiste sur la vaccination
Dans le même sillage, le DG de l’institut pasteur d’Algérie a tenu à insister sur l’importance de la vaccination anti-covid qui, selon lui, reste indispensable pour faire face aux éventuels futurs variants de coronavirus.
« Il est clair que les voyants sont au vert compte tenu de l’affaiblissement du virus, mais il faut continuer à se faire vacciner pour éviter des scénarios graves pour les prochaines saisons de froid », a-t-il lancé.
« Les sujets non vaccinés risquent de payer un lourd tribut au cas où il y aura une nouvelle vague, provoquée par un nouveau variant (…) C’est grâce à la vaccination qu’on est allé plus rapidement vers une immunité collective dans les pays où il y a eu un taux de vaccination très élevé », a-t-il rappelé.
