L’Algérie a les moyens de faire face à la crise économique grâce à son Président et à la « grandeur » de son peuple (Ouyahia)

L’Algérie a les moyens de faire face à la crise économique grâce à son Président et à la « grandeur » de son peuple (Ouyahia)

L’Algérie a les moyens de faire face à la crise économique et financière engendrée par la chute des cours de pétrole sur le marché mondial et ce, grâce à son Président mais aussi à la « grandeur » de son peuple, a indiqué vendredi à Alger le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia.

« Je suis optimiste quant à l’avenir de l’Algérie, qui dispose de tous les moyens lui permettant de faire face à la crise économique et financière et ce, grâce à son Président (Abdelaziz Bouteflika), mais aussi à la grandeur de son peuple », a affirmé M. Ouyahia à l’ouverture de la conférence nationale de la jeunesse du RND.

« L’Algérie continue d’avancer et de progresser. Nous sommes en mesure de poursuivre notre politique de développement, car nous disposons de l’indépendance de notre décision économique », a-t-il soutenu, rappelant, dans ce contexte, les décisions prises lors du dernier Conseil des ministres, notamment le maintien de la règle 49-51 sur l’investissement et la subvention, par le Trésor public, du crédit à l’investissement à hauteur de 3%.

Par ailleurs, et en réponse à une question sur la polémique entre le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb, et l’homme d’affaires algérien, Issad Rebrab, M. Ouyahia a indiqué que « le règlement des problèmes économiques doit se faire dans le calme et la sérénité ».

Pour ce qui est des déclarations de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) au sujet de la récupération par l’Etat du complexe sidérurgique d’El Hadjar, il a fait observer qu’il était « difficile » de comprendre les déclarations de Mme Louisa Hanoune, « qui avait appelé, il y a quelques mois, à la nationalisation de ce complexe, chose qui a été faite », a-t-il souligné.

 Le RND ne croit pas aux périodes de transition

S’exprimant sur la situation politique du pays, il a indiqué que sa formation politique est un parti « démocratique » et « ne croit pas aux périodes de transition » auxquelles appellent certaines parties.

Il a rappelé, à ce propos, que le peuple algérien avait surmonté une période de transition entre 1992 et 1995 à la faveur de l’élection de Liamine Zeroual à la tête de l’Etat, ajoutant que depuis cette date, des élections sont organisées régulièrement pour renouveler les institutions du pays.

M. Ouyahia a ainsi exhorté une partie de l’opposition, qui préconise actuellement la mise en place d’une période de transition alors qu’elle avait boycotté les élections présidentielles de 2014, à s’adresser au peuple algérien et le convaincre du bien-fondé de son programme en prévision des élections législatives et locales de 2017 et de l’élection présidentielle de 2019.

M. Ouyahia a, en outre, mis l’accent sur la place qu’occupe la jeunesse au sein du RND, appelant les jeunes algériens à contribuer au développement du pays en s’imprégnant des valeurs et des idéaux du noble message de la glorieuse révolution de Novembre 1954, rappelant, par la même occasion, que la jeunesse a été à « l’avant-garde » de toutes les étapes de l’Histoire de l’Algérie.

L’Etat ne fera pas de publicité à Madani Mezrag

A une question sur les récentes déclarations de l’ancien chef de « l’Armée islamique du salut-AIS », Madani Mezrag, le SG par intérim du RND a indiqué que l’Eta « ne fera pas de publicité » à ce que dit cet individu.

« Il (Mezrag) a fait une déclaration et il a eu une réponse de l’Etat. Par la suite, il a fait une deuxième déclaration à travers laquelle il s’est corrigé et c’est tant mieux pour lui », a ajouté M. Ouyahia.

Madani Mezrag avait accordé une interview à la chaîne El Watan TV dans laquelle il a touché aux symboles de l’Etat et de la République, rappelle-t-on.

A ce propos, M. Ouyahia a précisé que cette « chaîne (El Watan TV) au même titre que les autres, doit savoir que la liberté d’expression ne doit pas s’exercer au détriment de l’Algérie ».

Il a ajouté que ce personnage (Madani Mezrag) « gère sa présence sur la scène (politique) à travers les médias ».