Le PDG de Vimplecom, Alexander Izosimov, a déclaré ce jeudi à l’Agence Dow Jones que l’Etat algérien veut «rapidement nationaliser» Djezzy, sans dire plus sur la nature de cette «nationalisation».
Le PDG de Vimplecom, Alexander Izosimov, à l’Agence Dow Jones :
Le PDG de Vimplecom, Alexander Izosimov, a déclaré ce jeudi à l’Agence Dow Jones que l’Etat algérien veut «rapidement nationaliser» Djezzy, sans dire plus sur la nature de cette «nationalisation»
Les autorités algériennes avancent avec la «ferme direction » de «nationaliser» la filiale algérienne d’Orascom Telecom, a déclaré le même Directeur. Le groupe russe Vimplecom, le nouvel acquéreur de Djezzy, a accepté de céder l’opérateur à l’Etat algérien, qui souhaite faire jouer son droit de préemption sur la société, mais à un prix avoisinant les 8 milliards de dollars, selon les déclarations de son PDG. La décision finale concernant Djezzy pourrait être prise rapidement.
La Banque d’Algérie réclame 193 millions à Djezzy
Alger a l’intention de se prononcer «assez rapidement » sur ce dossier, a indiqué M. Izosimov. «Les discussions (ne vont) pas durer longtemps », a-t-il ajouté, à l’issue de ses rencontres avec les dirigeants algériens.
L’Algérie qui patauge dans le management de Mobilis et d’Algérie Telecom aura-t-elle les compétences nécessaires pour gérer une affaire d’une telle…ampleur ?
Ce jeudi, la Banque d’Algérie demande 193 millions de dollars de compensation à Djezzy pour avoir «violé les règles de transfert de devises», a rapporté Reuters, citant une source officielle algérienne. Cette énième transgression des règles sera «notifiée à Djezzy dans les prochains jours (…) et la Banque d’Algérie s’apprête également à entreprendre une action en justice contre Djezzy», a précisé la même source.
Pour rappel, dans le cadre de cette affaire, le directeur général de Djezzy, Thamer El Mahdi avait été interrogé par la police après une plainte de la Banque d’Algérie relative aux transferts de devises entre 2007et 2009. Des accusations qu’Orascom Telecom Algérie avait niées, les qualifiant de « sans fondement ». La guéguerre continue…