Les importations algériennes de céréales ont atteint 3,29 milliards de dollars dont près de 2,2 milliards de dollars pour le blé pur période allant de janvier à novembre 2014, a appris L’Éconews auprès des douanes algériennes.
Considéré comme un des gros importateurs de blé dans le monde, l’Algérie avait importé, durant les onze premiers mois de l’année 2014, 2,19 milliards de dollars de blé (tendre et dur) contre 1,98 milliard de dollars sur la même période en 2013, soit une hausse de prés de 11%.
Les importations algériennes de blé tendre ont enregistré une légère baisse de 4,5% en valeur avec près de 1,47 milliard de dollars pour une quantité 5 millions de tonnes durant les onze mois de 2014, contre 1,54 milliard de dollars, pour une quantité de 4,70 millions de tonnes, à la même période de comparaison de 2013, révèlent les statistiques du Cnis. En volume, l’Algérie avait importé 6,84 millions de tonnes contre 5,79 millions de tonnes à la même période de l’année écoulée, soit une hausse de 18%, précise la même source.
Pour le blé dur, l’Algérie avait importé, durant les onze premiers mois de l’année en cours pour un montant de plus de 720 millions de dollars (1,83 million de tonnes), contre près de 430 millions de dollars (1,07 million de tonnes) à la même période de comparaison, soit une forte hausse de plus de 67 % en valeur.
S’agissant des autres types de céréales, la facture des importations de l’orge s’élève à 181,19 millions de dollars (712.470 tonnes) contre 133 millions de dollars (437.993 tonnes). Les importations du maïs, ont atteint 914,9 millions de dollars (3,8 millions de tonnes) entre janvier et novembre 2014, contre 813 ,8 millions de dollars (2,9 millions de tonnes) sur la même période de 2013, précisent les chiffres du CNIS.
A rappeler que la production céréalière nationale de la campagne 2013-2014 a reculé de 30% par rapport à la saison précédente en s’établissant à 34 millions de quintaux contre 49,1 millions de quintaux durant la campagne 2012-2013. Ce recul, qui ne cesse de s’accentuer depuis les rendements records enregistrés lors de la campagne 2008-2009 (61,2 millions de quintaux), est lié, selon le ministère de l’Agriculture et du développement rural à une faible pluviométrie.
En 2013, les importations des céréales avaient totalisé un montant de 3,16 milliards de dollars contre 3,18 milliards de dollars en 2012, enregistrant un léger recul de l’ordre de 0,62%. Les besoins nationaux en céréales sont estimés à environ 8 millions de tonnes/an.
Nassima Benarab
