L’Algérie a connu une «baisse constante» du nombre de morts dans des actes terroristes

L’Algérie a connu une «baisse constante» du nombre de morts dans des actes terroristes

L’Indice du terrorisme mondial (GTI) 2016 élaboré par Institute for Economics and Peace (Institut pour l’économie et la paix, IEP) a classé l’Algérie à la 49ème place sur 163 pays, affirmant qu’elle est (l’Algérie) l’un des rares pays qui a connu une «baisse constante» du nombre de morts dans des actes terroristes.

Sur sa liste de 163 pays, le GTI a placé l’Algérie dans son classement décroissant, à la 49è place des pays exposés aux risques terroristes, soulignant dans son rapport présenté cette semaine à Londres que l’Algérie est l’un des rares pays qui a connu une «baisse constante» du nombre de morts dans des actes terroristes depuis 2002.

Dans son rapport de l’année dernière, l’IEP avait déjà souligné que le terrorisme avait nettement reculé en Algérie qui est sortie de la zone dangereuse.

«L’Algérie a connu une diminution de l’activité terroriste en grande partie grâce aux efforts déployés par les services de sécurité », indique le document ajoutant que les attentats terroristes en Algérie ont, également, «considérablement diminué» en 2016, passant de 55 en 2007 à seulement une attaque.

Par ailleurs, l’Indice 2016 relève que le nombre des personnes tuées dans des actes terroristes a «significativement» reculé dans quatre des cinq pays les plus touchés, à savoir la Syrie, le Pakistan, l’Afghanistan et le Nigeria.

Concernant les pays développés, il constate que l’année 2016 a été la plus meurtrière depuis 1988, en excluant l’attentat aux Etats-Unis du 11 décembre 2001.

Le GTI indique qu’à l’échelle mondiale, le nombre des personnes tuées dans des attentats terroristes a baissé en 2016, mais davantage de pays ont été touchés.

Au total, 25.673 personnes sont mortes dans des attentats terroristes en 2016 dans 77 pays en 2016 contre 65 en 2015, souligne le rapport.

Le rapport annuel sur le terrorisme dans le monde est réalisé depuis cinq ans par le Centre de recherche australien Institute for Economics and Peace qui se base sur les données rapportées par le Centre de recherche sur le terrorisme de l’université américaine de Maryland.