L’Algérie a besoin d’investissements massifs pour les infrastructures commerciales

L’Algérie a besoin d’investissements massifs pour les infrastructures commerciales

L’Algérie a besoin d’un programme d’ »investissements massifs » pour réaliser de nouveaux espaces commerciaux modernes et pratiques à travers le pays, a estimé samedi à Alger le ministre du Commerce M. Mustapha Benbada.

« L’Algérie accusait un grand retard dans le domaine de l’investissement dans les infrastructures commerciales, c’est pour cela nous sommes en train de faire un effort au niveau central, local ou à travers des initiatives privées pour rattraper ce retard », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse en marge des assises nationales du commerce.



Il a fait savoir, dans ce sens, que le ministère s’attèle à « organiser la sphère commerciale, à travers des investissements massifs, pour concentrer l’offre de production dans des espaces aménagés, modernes et contrôlés ».

M. Benbada a affirmé que, pour « traiter de façon radicale » le problème

de l’informel, « le ministère du Commerce travaille avec le ministère de l’Habitat

pour faire des infrastructures commerciales des infrastructures de base comme

les écoles les routes et les barrages ou les centres de santé ». Répondant à une question sur des cas d’importation de drapeaux algériens non conformes aux caractéristiques de l’emblème national, le ministre a affirmé qu’un groupe de travail a été installé entre son département ministériel et celui de l’Intérieur et des collectivités locales, pour élaborer « un texte réglementaire qui mettra de l’ordre dans ce dossier ».

S’agissant de l’application des marges bénéficiaires aux produits dont les prix sont réglementés (sucre, huile) à 8% à la sortie d’usine, 5% pour les grossistes, et 10% pour les détaillants, M. Benbada a fait savoir que cette mesure, prise en mars dernier, entrera en vigueur le premier septembre prochain.

« On a décrété la période entre mars et septembre comme période transitoire et exceptionnelle à travers les mesures que nous avons prises en janvier 2011 », a-t-il expliqué.

Evoquant la répercussion sur le marché national des baisses des prix des produits alimentaires enregistrées sur le marché mondial, M. Benbada a indiqué que « la non répercussion des baisses des prix enregistrées à l’international sur le marché local est désormais sanctionnée par la loi ».

« A partir du 1er septembre, notre appareil de contrôle va veiller à l’application des termes de ce décret relatif aux marges bénéficiaires pour les deux produits », a-t-il encore dit