Tous les techniciens qui ont regardé la rencontre qui a mis aux prises l’Algérie avec le Mali jeudi dernier ont pu constater que les offensives des Verts étaient surtout menées sur le côté gauche.
Connu pour son potentiel défensif et ses centres très dangereux, Nadir Belhadj a, comme d’habitude, constitué un grand danger pour les Maliens.
Aussi, et alors que d’habitude on lui reproche ses défaillances défensives, contre les Maliens le défenseur de Portsmouth était à ce niveau là parfait, puisqu’il a cou- vert son couloir de la meilleure des manières possibles.
Du côté droit par contre, nous avons pu remarquer qu’Abdelkader Laïfaoui, aligné dans un poste inhabituel pour lui, en l’occurrence, arrière droit, ne prenait aucun risque en attaque, même s’il avait du champ devant puisqu’il se limitait à ne pas dépasser la ligne du milieu de terrain. En fait, si le défenseur sétifien ne montait pas, même si parfois de véritables couloirs lui étaient ouverts, c’est tout simplement parce que des consignes lui ont été données dans ce sens.
Et exactement les mêmes directives lui ont été données par le staff technique national pour la rencontre d’aujourd’hui.
Quand Belhadj monte, Laïfaoui coulisse vers Bougherra et Halliche En fait, le rôle de Laïfaoui, en plus bien évidemment d’accomplir sa tâche d’arrière droit, c’est de décaler dans l’axe lorsque Belhadj apporte du soutien à l’at- taque afin que l’un des défenseurs axiaux, en l’occurrence, Bougherra ou Halliche, puisse couvrir le couloir gauche de Belhadj dans le cas d’une éventuelle contre-attaque.
Une fois de plus donc, Laïfaoui devra assurer, comme ce fut le cas lors de la deuxième période contre les Maliens, tout en respectant les consignes de Rabah Saâdane, à savoir se limiter à une tâche strictement défensive.
A. H. A.