La croissance de la demande mondiale sur le pétrole en 2016 devrait ralentir à 1,2 million de barils par jour (mbj) pour atteindre un total de 95,7 millions de barils par jour, contre une prévision précédente de 95,8 millions de barils par jour, indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Dans son rapport mensuel publié mardi, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a anticipé, un ralentissement plus fort que prévu de la croissance de la demande mondiale de pétrole en 2016, en, raison des « perspectives économiques moins réjouissantes, sur fond d’une offre toujours excédentaire ».
Selon l’AIE, malgré la hausse qu’enregistre actuellement la demande pétrolière, l’an prochain connaitra une baisse inquiétante. « Pour l’instant, des prix plus bas du pétrole soutiennent une forte croissance de la demande. Les principaux consommateurs de la planète, les Etats-Unis et la Chine, achètent plus de brut portant la hausse cette année à 1,8 mbj, un plus haut en cinq ans. Mais les perspectives sont moins bonnes pour l’an prochain », a expliqué l’AIE dans son rapport, tout en prévoyant « un horizon assombri pour l’économie mondiale et un estompement de l’effet prix ».
Selon le même rapport, au total, 96,6 millions de barils par jour ont été pompés dans le monde au mois de septembre, la baisse de la production des pays non-Opep comme les Etats-Unis ayant été compensée par une progression de celle des membres de cette organisation, 31,72 millions de barils par jour, principalement l’Irak.
Suite à la publication de ce rapport, les prix du pétrole ont encore une fois replongé. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 49,73 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 13 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance perdait 26 cents à 46,84 dollars.