Atteindre l’autosuffisance en matière de production de la tomate dans les 5 prochaines années ? C’est possible, selon Mohamed Laid Benamor, président du groupe industriel éponyme pleinement investi dans l’industrie de la transformation de la tomate.
Alors qu’elle produit seulement 50% de ses besoins en tomate et importe le reste, l’Algérie peut à terme assurer son autosuffisance pour ce produit, assure Laid Benamor, dont le groupe qu’il dirige est un acteur de premier dans la production de la tomate industrielle. En 2012, la production de la tomate en Algérie a atteint 8,6 millions de quintaux contre 7 millions de quintaux en 2011, selon les statistiques du ministère de l’agriculture. Invité ce mardi a la radio nationale, M. Benamor s’est montré très optimiste. Interrogé sur la possibilité de voir l’Algérie exporter sa production agricole, il a estimé que pour la filière de la tomate, l’Algérie pourra dans un futur proche arriver à l’autosuffisance, et même envisager l’exportation.
L’exemple du groupe Benamor
Ce que confirme un responsable du ministère de l’Agriculture, qui considère qu’avec les aides de l’Etat pour la filière, le pari est à portée de main. «Pour obtenir de bons rendements, les professionnels de la filière tomate doivent suivre l’itinéraire technique des cultures, le calendrier des traitements phytosanitaires, utiliser une semence de qualités, des engrais de fond et de couverture au moment opportun», insiste le responsable. Le groupe Amor Benamor est l’un des rares opérateurs privés ayant investi dans l’accompagnement en amont des agriculteurs en leur fournissant des semences à haut rendement et en leur apportant une assistance technique pour améliorer la production. Une expérience qui a déjà donné de bons résultats, et que le groupe Benamor a appliqué avec autant de succès pour la filière céréalière.