L’Aïd bascule dans l’horreur à Adrar : un jeune homme tué à la sortie de la mosquée

L’Aïd bascule dans l’horreur à Adrar : un jeune homme tué à la sortie de la mosquée

Ce qui devait être une journée de fête s’est transformé en tragédie. Alors que la ville d’Oulf, à 240 kilomètres à l’est d’Adrar, baignait encore dans les effluves de l’Aïd el-Adha, un fait divers glaçant est venu rompre la sérénité ambiante. Un jeune homme, en pleine trentaine, a été poignardé à mort à la sortie de la prière du Maghreb, devant des témoins impuissants.

La scène s’est déroulée vendredi en début de soirée, devant une épicerie du centre-ville, à la sortie de la mosquée. La victime a reçu plusieurs coups de couteau d’un individu qui a ensuite pris la fuite. Transporté d’urgence vers l’hôpital local, le jeune homme a succombé à ses blessures, laissant une famille effondrée et une communauté sous le choc.

Meurtre en pleine fête de l’Aïd à Adrar : un ancien contentieux qui ressurgit dans les pires circonstances

Selon le média El Khabar, le mobile du crime remonterait à un conflit antérieur entre la victime et son agresseur. Une tension qui couvait depuis plusieurs jours et qui aurait dégénéré brutalement le jour même du drame.

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LG Algérie

Quelques heures avant la scène fatale, les deux hommes auraient échangé des propos vifs, dans ce qui semblait être une énième altercation verbale. Mais cette fois, le ton est monté dangereusement. Et c’est à la sortie de la mosquée que l’irréparable s’est produit.

Le suspect, identifié mais toujours en fuite, a poignardé la victime devant des passants médusés. Une attaque soudaine, ciblée et d’une violence inouïe, selon les premiers éléments recueillis par les forces de l’ordre.

La victime : un ouvrier respecté, discret et apprécié

Le jeune homme n’était pas un inconnu à Oulf. Ouvrier dans l’usine de ciment « GICA » à Timokten, il était décrit comme une personne calme et travailleuse. Dans cette petite commune saharienne où tout le monde se connaît, sa mort brutale a jeté une ombre lourde sur les festivités de l’Aïd.

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Les habitants parlent d’un « jeune sans histoires », dont la disparition tragique laisse un vide immense au sein de sa famille et parmi ses collègues. Le sentiment d’incompréhension est d’autant plus fort que le mobile exact reste flou.

Une enquête ouverte, le tueur toujours recherché

Dès les premières minutes qui ont suivi l’agression, les services de sécurité ont ouvert une enquête et lancé des opérations de recherche pour localiser l’auteur présumé.

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Pour l’heure, aucune arrestation n’a été annoncée à Adrar, ni ailleurs, mais les recherches se poursuivent. Les enquêteurs privilégient la piste du différend personnel qui aurait dégénéré, même si toutes les hypothèses restent envisagées. Les autorités locales appellent au calme et à la coopération de la population pour retrouver le fugitif.