Les défenseurs des droits de l’homme ont organisé, hier, dimanche, des manifestations au Pakistan après le viol d’une fillette de cinq ans à Lahore (est) qui a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux, alors qu’aucun suspect n’a encore été formellement arrêté. La police a indiqué n’avoir pour le moment identifié aucun coupable après avoir interrogé plusieurs suspects et relâché la plupart d’entre eux.
La fillette, qui avait été enlevée et brutalement violée jeudi à Lahore, était hier, dimanche, «dans un état stable» mais se trouvait «toujours dans une unité de soins intensifs», a déclaré à l’AFP le Dr Farzand Ali, un responsable des services hospitaliers. La fillette a été découverte vers 20H00 (15H00 GMT) vendredi dernier, devant un hôpital. Elle avait disparu la veille dans un quartier populaire de la ville. Elle a été violée à plusieurs reprises. Le viol de la fillette a dominé les échanges sur les réseaux sociaux et les informations sur les chaînes de télévision privées, dans un pays où il est très difficile d’obtenir une condamnation pour viol par la justice. En avril 2011, la Cour suprême avait confirmé l’acquittement en appel de cinq hommes qui avaient été condamnés à mort pour le viol de Mukhtar Mai, une affaire qui avait fait grand bruit.
