L’agriculture est une branche de l’économie ne captive pas les jeunes !

L’agriculture est une branche de l’économie ne captive pas les jeunes !

Le déficit par le manque d’engouement des jeunes qui voient dans ce métier agriculture un «métier pénible». Certes, cette affirmation n’est pas fausse, seulement les vraies raisons de cette défection sont nombreuses, les entraves et avantages que les stratèges du secteur souhaitent, par de simples propos, rendre attractifs.

Il est de notoriété publique un agriculteur peut gagner aisément sa vie. Mais le manque de considération de ce métier et les difficultés quotidiennes que rencontrent découragent les plus volontaires.

Exploitation de travailleurs, sous-rémunération, pas d’accès aux marchés, spéculations et autres fléaux bloquent l’essor de ces secteurs et font  détourner les jeunes de la formation. Le secteur de la formation professionnelle ne semble pas trouver la formule idoine pour attirer les jeunes dans ces filières pourtant cruciales et très demandeuses en main-d’œuvre qualifiée.

Que seulement 4% des 377 000 stagiaires et apprentis candidats pour la rentrée 2015/2016 avaient opté pour les métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire.

La formation professionnelle est le processus d’apprentissage qui permet à un individu d’acquérir le savoir et les savoir-faire (habileté et compétences) nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité professionnelle, Les centres peinent à attirer les jeunes à la recherche d’un métier ou d’une qualification professionnelle.

Les raisons sont multiples, à commencer par le manque d’information et en l’absence de vraies campagnes de sensibilisation et de communication ; nombreux sont ceux interrogés qui disent tout simplement ignorer l’existence même de ces centres les modalités d’inscription et les débouchés professionnels.

Difficile aussi dans un pays où l’informel a pris le dessus sur l’économie, où les jeunes préfèrent plutôt vendre un téléphone portable et gagner sans effort que de se lever le matin, travailler une journée entière et gagner moins. Hélas, tout cela a été soutenu par les politiques populistes et désastreuses ;l’Ansej en est la meilleure illustration puisqu’elle a réussi à pervertir nos jeunes en leur inculquant la culture de l’argent facile au détriment de la culture du travail.

La rentrée cette année est marquée  par le renforcement de la formation dans les filières à caractère prioritaire à savoir, l’agriculture, l’agro-alimentaire, l’industrie et le tourisme, Les inscriptions qui ont débuté le 20 février en cours ont été prolongées au 6 mars prochain pour donner la chance aux jeunes désireux de suivre une formation dans les différents établissements relevant du secteur.

Plus de 170.000 nouveaux stagiaires rejoindront les établissements de formation-session février 2016, dont plus de 1.230 établissements de formation auxquels 10 nouvelles structures ont été ajoutées outre 25.000 formateurs, Le programme de formation prévoit pour cette session 282 spécialités couvrant 22 branches professionnelles introduites dans la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle qui seront sanctionnées par un diplôme de formation et plus de 112 spécialités portant sur les formations qualificatives primaires à court terme sanctionnées par un diplôme de qualification, Il a été également question de renforcer les spécialités nécessaires au développement socio-économique, très demandées par les jeunes.

Il s’agit en l’occurrence des énergies renouvelables (montage des panneaux photovoltaïques, les établissements privés de formation, que son nombre dépassait 530 établissements agréés qui offrent plus de 16.000 places de formation. D’autres mesures pour augmenter les capacités de prise en charge de « la forte demande », des jeunes pour la formation en TS. Ainsi plus de 95 sous-branches ont été ouvertes aux centres de formation professionnelle, sous la supervision pédagogique d’instituts nationaux spécialisés concernés par ces spécialités.

Pour cela, il faudrait revoir les méthodologies, les pédagogies de l’enseignement et surtout former les formateurs aux exigences du marché du travail car le métier de la formation professionnelle change et se modifie, revoir la nomenclature de la carte de formation, un grand chantier auquel tout le monde devrait prendre part et nécessite un travail acharné et continuel, Les entreprises doivent être impliquées pour ne pas se détacher encore plus du système de formation par sa nouvelle complexité. Des besoins au niveau local et national, et en perspective des besoins futurs de l’économie nationale.

En d’autres termes, inventer et anticiper sur les métiers de demain. Nombre de grandes firmes mondiales installées en Algérie se sont depuis peu lancées dans la création d’instituts et de centres de formation spécialisés pour le plus grand bonheur des jeunes Algériens sans diplôme ni perspective sociale