Les étudiants de l’USTO Oran, poursuivent leur grève pour la seconde semaine, sans aucune satisfaction de leurs revendications. La Rectrice de l’université a indiqué que ces revendications dépassent ses prérogatives et n’a pas transmis les doléances au ministère de tutelle selon des étudiants grévistes.
Les étudiants interpellent le Premier ministre alors que l’Administration de l’université menace de saisir la justice. La situation reste stationnaire du fait que chaque camp campe sur ses positions et certains étudiants se concertaient hier jeudi sur l’opportunité de sortir dans la rue pour crier à l’injustice qu’ils subissent selon leurs déclarations.
Cette situation risque de prendre de l’ampleur et toucher toutes les universités d’Algérie si le Premier ministre ne prend pas des mesures pour ouvrir des canaux de dialogue avec les étudiants, nous expliqua un représentant des étudiants.
Déjà les étudiants des universités de Laghouat, Tlemcen et Chlef concernés par le refus de reconnaissance de leurs diplômes, manifestent leur solidarité en se mettant à leur tour en grève. Cette situation, explique les étudiants a pris naissance depuis la création du système LMD, imposé obligatoirement aux étudiants en Algérie.
Les étudiants en Architecture ce sont aperçus qu’ils suivaient des études pour rien, sans aucun avenir, puisque leurs diplômes que soit licence, master ou ingéniorat ne sont pas reconnu par la fonction publique Algérienne et aussi non reconnus par le Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA). Face à cette situation, les étudiants protestataires soulignent être « prêts à aller jusqu’au bout car il s’agit de notre avenir, et nous regrettons le refus du Premier ministre d’agir et de répondre à notre doléances ».