Le contentieux en question inhérent à un détournement d’espace vert dans le quartier dit ‘’Mouchté’’, de la part de l’AFWMOS pour le scinder en 4 lots au profit d’autrui, date de plus de 20 ans, durant lesquels, les riverains ont eu gain de cause grâce aux instructions du wali Zoukh. Mais après son départ, ses instructions ont été de nouveau acculées au mur par la force de cette bureaucratie administrative qui non seulement ne recèle pas d’une consultation préalable des services techniques, mais en plus ne se soucie ni de la propriété du terrain, ni de sa galerie souterraine, ni de la sécurité des citoyens et encore moins les instructions d’un wali !
Dans une lettre adressée à monsieur le wali, les signataires qui ne sont autres que des membres du bureau de l’association de la cité auto construction route amara –hamida, sollicitent respectueusement son haute autorité, pour une intervention pressante auprès de l’agence foncière (AFWMOS) pour l’amener à reconsidérer sans plus de retard les actes de propriétés attribuant des lots à bâtir sur un site traversé par une galerie souterraine et une conduite de gaz et qui n’est autre qu’un espace vert ! « Le problème que nous vous exposons aujourd’hui monsieur le wali, n’est ni un conflit d’ordre personnel ni un antagoniste d’ordre sectaire ou partisan mais il nous apparait tout à fait normal de vous saisir d’une affaire scabreuse qui mène tout droit à la déchéance de l’ordre établi, et partant à la déliquescence de l’Etat lui-même », citent les signataires qui ajoutent : « En effet, il parait utile de vous informer à nouveau que les services de l’AFWMOS avaient présenté un permis de lotir de quatre (04) lots à la direction de l’urbanisme de l’époque en 1996 laquelle a approuvé sans consultation préalable des services techniques compétents en l’occurrence, notamment de la Sonelgaz, l’hydraulique sur un terrain réservé à un espace vert et parking conformément au plan d’aménagement de notre cité d’une part, et surtout traversé par une conduite de gaz moyenne pression et une galerie souterraine 03m de largeur et de 5m de profondeur conçue pendant l’ère coloniale et destinée à la collecte des eaux pluviales et usées , fonctionnelle à ce jour, d’autre part ». Or, malgré tout ce qui a été fait et au lieu d’entamer la procédure d’annulation pure et simple d’une façon définitive, et sans détour des actes de propriétés dont il est question en moyen d’une action rédhibitoire dans la mesure où le permis de lotir comportant donc des vices de forme a été reconsidéré par la direction de l’urbanisme suivant la lettre du 09/04/77 et la lettre du 23/06/1999 ainsi que par le président de l’apc conformément à l’arrêté n° 13 RFC/DU AU/97 du 16/10/97 et à l’arrêté n° 7/99 du 24.07.1999 et ce, suite à plusieurs requêtes à monsieur le wali de Mostaganem et monsieur de l’urbanisme de l’habitat au sujet de cette affaire, les services de l’AFWMOS semblent se confiner dans une léthargie totale en usant de moyens dilatoires. « Sinon », se demandent les membres du comité du quartier, « comment en effet expliquer la lenteur, l’indifférence de la manière dont est suivie cette affaire, source évidente de mépris à l’égard d’une partie de la population mostaganemoise qui se trouve privée depuis plus de 20 ans, d’espace vital pour ses enfants qui éprouvent le désir de jouir un jour d’aire de jeu et qui sont en train de vivre le calvaire dû notamment à la poussière et à l’hygiène en général ».
Le wali Zoukh avait ordonné, mais en vain !
Toujours au même sujet, il est utile de rappeler que monsieur le wali Zoukh lors d’une visite effectuée en date du 21/11/2002, accompagné d’une délégation de personnalités communales, a instruit monsieur le président de l’apc de prendre attache avec l’AFWMOS en vue de régler le contentieux en transférant les quatre lots dans un autre endroit, et a donné ordre à ce que les travaux nécessaires de l’aménagement du site soient entamés séance tenante. Travaux lesquels ont bel et bien vu un début d’exécution à la satisfaction des habitants. Or, un laps de temps après, ils ont été très vite abandonnés sans raison apparente », écrivent les membres du quartier, pour ne pas ouvrir une brèche sur les raisons réelles. Et de demander enfin, compte tenu de ce qui précède : « nous vous adjurons monsieur le wali d’envisager la possibilité d’intervenir personnellement auprès des responsables locaux concernés en vue de prendre en charge nos revendications qui sont claires et légitimes ».
