Le rêve africain depuis des années, voire depuis des décennies était l’organisation de la Coupe du Monde dans le continent du Soleil.
Premier pays africain avoir postulé pour l’organisation de la Coupe du Monde de 1994 est le Maroc.
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Certes le continent est riche de ressources naturelles: pétrole, gaz naturel, phosphate, or, diamant, grandes et vastes forêts qui contribuent à l’écosystème du continent et de la planète, avec une immense production du bois, sans oublier la café de la Côte d’Ivoire connue par Nescafé.
Non seulement, ce continent est riche de ressources naturelles, mais aussi de ressources humaines qui émergent de talents dans plusieurs sports, l’athlétisme avec le Kenya, l’Éthiopie et le Maroc.
Le rugby avec l’Afrique du sud, mais surtout le football, depuis la légende marocaine Larbi Ben M’barek, le premier joueur africain avoir évolué dans un grand club de haut niveau international, en l’occurrence l’Atlético de Madrid de 1948 à 1953 avec deux titres de champion d’Espagne en 1950 et 1951.
La caravane africaine de son époque n’était que le début, puisqu’en 1995, le joueur libérien Mister George Weah évoluant en 1995 au club français Paris Saint Germain et a été transféré la même année au Milan A.C, il fut choisi par France Football comme vainqueur du Ballon d’Or de 1995 et fut le premier joueur non européen avoir gagné le Ballon d’Or et la même année fut nommé meilleur joueur de la FIFA.
L’évolution du football africain est manifestée non seulement par de grands joueurs, comme c’est le cas de Mister George Weah, ou Abedi Pelé juste avant en tant que premier joueur africain choisi comme meilleur joueur du continent trois années d’affilée de 1991 à 1993 à l’époque où il évoluait à l’Olympique de Marseille.
C’est le cas également des équipes africaines qui ont donné de bons signes pour le futur du football africain, la prestation du Nigeria en 1994, et avant de l’Algérie en 1982, même si elle est sortie au premier tour de la coupe du monde organisée en Espagne, la prestation du Maroc au Mexique en 1986, en tant que première nation africaine qui passe au 8ème de finale de la coupe du monde.
Et actuellement, avec de grandes nations de football africain et même à l’international, c’est le cas de la Côte d’Ivoire, menée par son capitaine Didier Drogba l’attaquant des Blues de Chelsea avec un ensemble de joueurs de taille, et coachéspar un bon connaisseur du football africain en l’occurrencele Bosniac Vahid Halilhodžić, qui demeure le premier favoris de la CAN 2010, le Mali, également, avec une équipe de haut niveau menée par son capitaine Fréderic Kanouté, il est également le grand absent de la Coupe du Monde 2010, éliminé par une grande nation du football, le Ghana mené par son milieu défensif des Blues de Chelsea Micheal Essien, sans oublier les Eagles du Nigeria, une équipe jeune mené par le jeune milieu des Blues de Chelsea, en l’occurrence John Obi Mikel.
La présence évidente des Lions indomptables du Cameroun mené par l’attaquant de l’Inter de Milan Samuel Eto’o et coachés par le sélectionneur français Paul Le Guen.
En l’absence du Mali en Coupe du Monde, l’Afrique aura besoin de s’unir pour que les quatre pays qualifiés passent au 8ème de finale, sans oublier le pays organisateur l’Afrique du Sud et le seul représentant du Maghreb mené par Rabah Saâdane qui a déjà coaché l’Algérie en Coupe du Monde de 1986.
Actuellement et d’après la performance de chaque nation, il demeure sans doute que le grand favori de l’Afrique pour jouer une demi-finale, une finale, voire réaliser le premier sacre africain de la Coupe du Monde est sans doute les Éléphants de la Côte d’Ivoire.
La CAN 2010 serait le premier test pour voir de près le vrai potentiel des Éléphants, avec des joueurs comme Didier Drogba et Salomon Kalou, attaquants des Blues de Chelsea.
Au milieu, Yaya Gnégnéri Touré de FC Barcelone et Didier Zokora de FC Séville.
En défense, Kolo Abib Touré de Manchester City et Emmanuel Eboué défenseur d’Arsenal.
Ces joueurs sont certainement l’ossature des Éléphants, mais aussi avec de bons remplaçants, ce qui est le cas des grandes équipes au niveau mondial, sans oublier l’impact du coach bosniaque qui apporte son savoir-faire riche, un impact concret puisque la Côte d’Ivoire selon le dernier classement de la FIFA au mois de Novembre dernier occupe la 16ème place au niveau mondial.
Le souhait est légitime, il faut attendre et voir la réalité de près en Afrique du Sud en 2010.
Mounir BJIJOU