L’Afrique du Sud en embuscade, l’Algérie très attendue

L’Afrique du Sud en embuscade, l’Algérie très attendue

2014-06-17T164100Z_541669104_TB3EA6H1CZ6AC_RTRMADP_3_SOCCER-WORLD-M15-BEL-ALG_0.JPGL’Afrique du Sud et l’Algérie débutent lundi 19 janvier leur Coupe d’Afrique des nations à Mongomo. Un premier match important pour l’Algérie citée comme favorite et un challenge pour les Bafana Bafana avec une équipe composée essentiellement de jeunes joueurs.

Entrer dans la compétition n’est pas une chose facile. Et après plusieurs semaines d’entraînement, l’Algérie et l’Afrique du Sud vont désormais pouvoir en découdre.

L’Afrique du Sud est sur le papier l’équipe la moins citée comme capable de sortir du groupe. Championne d’Afrique en 1996, elle est menée par Ephraim Mashaba, qui connaît bien les rouages de la sélection nationale pour l’avoir déjà dirigée.

L’Afrique du Sud sans star

Contrairement aux trois autres formations du groupe C, l’Afrique du Sud ne compte aucune star et la plupart de ses joueurs évoluent dans le championnat local. Sur les 23 sélectionnés par Ephraim Mashaba, seulement cinq jouent à l’étranger. Depuis la retraite internationale de Steven Pienaar, les Bafana Bafana sont à la recherche d’un joueur clef.

Toutefois, il ne faut pas sous-estimer une sélection qui a effectué un beau parcours en phase de qualification, obtenant la première place de son groupe devant l’étonnant Congo et au détriment des Nigerians, pourtant champions d’Afrique mais absents de cette édition 2015. Il faut ajouter à cela une bonne préparation ponctuée de deux victoires et d’un nul. Mieux, sous les ordres d’Ephraim Mashaba, qui a succédé à Gordon Igesund en juillet dernier, les Sud-Africains n’ont pas connu la moindre défaite lors des dix derniers matches. Cela dit, tous les regards devraient être tournés vers l’Algérie, l’équipe le plus souvent donnée favorite pour la victoire finale.

Christian Gourcuff : « Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire »

Après un huitième de finale au Brésil qui a rendu son peuple encore plus exigeant, ajouté à un parcours presque sans faute lors de la phase de qualification (une seule défaite et cinq victoires), les Fennecs vont devoir assumer leur nouveau statut. Sous la houlette de Christian Gourcuff, Yacine Brahimi, Sofiane Feghouli ou encore Islam Slimani doivent dans un premier temps aller chercher cette qualification pour les quarts de finale quils avaient manquée il y a deux ans, lors de la précédente CAN en Afrique du Sud.

« J’ai eu le temps de me préparer à l’idée de faire cette CAN et j’ai trouvé une équipe intéressante. Je suis très content de ce choix, confie Christian Gourcuff. Dans le foot, il y a des choses que l’on maitrise et d’autres pas. On ne se préoccupe pas de savoir si on est favori ou non. Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire. On est concentré ». Christian Gourcuff ne veut pas se lancer dans des bavardages inutiles. « Il y a 16 équipes qui veulent gagner la CAN », dit-il d’un ton laconique.

L’Algérie saura-t-elle gérer la pression avec son statut de première nation africaine au classement FIFA ? « La pression nous pousse pour aller le plus loin possible », n’hésite pas à avancer Rafik Halliche. L’avenir dira jusqu’où.