«L’ouverture de cette grande route, permettra aux pays voisins et africains de transiter par l’Algérie»
L’ouverture de la Transsaharienne, permettra à l’Algérie, aux pays voisins et africains, de bénéficier de grandes retombées commerciales et économiques.
La 56e session du comité de liaison de la route transsaharienne (Clrt), a tenu sa réunion hier, au Cercle national de l’Armée de Beni Messous, à Alger. Programmée pour deux jours, les 23 et 24 avril, cette rencontre annuelle, a regroupé les pays membres du comité, notamment l’Algérie, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Tchad et la Tunisie. L’objectif de cette rencontre, vise entre autres, l’évaluation des actions entreprises à savoir, l’avancement des travaux de la route transsaharienne, la continuité de la dynamisation de la cohérence des actions entre les pays membres, la conduite d’une réflexion concertée quant au cadrage du plan d’action futur pour parachèvement de la Transsaharienne et ensuite, l’identification des potentialités d’échanges commerciaux entre les pays membres et africains de manière générale.
Pour rappel, le projet de la route transsaharienne, a enrigistré un retard notable qui est lié aux différents facteurs de financement, de sécurité et autres obstacles techniques qui ont étés avancés. Ayadi Mohamed, secrétaire général du comité «Clrt» a indiqué en marge de l’ouverture des travaux que «l’axe Alger-Tamanrasset, est un axe principal du projet de la Transsaharienne. C’est un très bon exemple d’approche en matière d’aménagement du territoire, aussi bien pour l’Algérie que pour les pays voisins», a-t-il souligné avant d’ajouter que «l’ouverture de cette grande route, permettra aux pays voisins et africains de transiter par l’Algérie dans les opérations de transport des marchandises et de la circulation des personnes», selon M.Ayadi.
L’ensemble des tronçons du projet de la Transsaharienne», qui a été développé dans une politique homogène, en particulier le domaine des transports, auront des répercussions très positives dans les échanges commerciaux particulièrement pour la partie Nord des pays sahéliens, a ajouté le directeur du Clrt. Selon le directeur de l’administration du projet, la Transsaharienne, s’étend sur une distance de plus de 4000 km. Quant à l’enveloppe globale du projet, celle-ci a été estimée à 200 milliards de DA, selon notre source, responsable de l’administration de ce projet, joint par téléphone. Le financement est assuré par les pays membres et les banques tel que BAD, BID, Badea et l’Opep. Par ailleurs, aucun délai de réalisation n’a filtré concernant ce projet du XXIe siècle. Tenant compte de la dimension du projet transsaharien, plusieurs organismes et institutions ont marqué de leur présence, cette rencontre ouverte aux débats entre les spécialistes qui devront apporter des solutions aux tronçons de la route qui n’ont pas été achevés depuis.
Les ambassadeurs des pays membres, les représentants des ministères ayant des relations avec le projet, les entreprises, les bureaux d’études, les laboratoires, les écoles, sont quelques-uns des organismes qui ont participé à cette rencontre qui a été estimée comme décisive, pour l’avenir et la continuité du projet dans les meilleures conditions.