L’Afrique a besoin de l’Algérie pour la mise en œuvre de son plan de l’électrification (Borloo)

L’Afrique a besoin de l’Algérie pour la mise en œuvre de son plan de l’électrification (Borloo)
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L’Afrique a besoin des « compétences » de l’Algérie et de « son poids politique » pour la mise en œuvre de son plan de l’électrification du continent, a indiqué dimanche à Alger, le président de la fondation « Energies pour l’Afrique », Jean-louis Borloo.

« Les Chefs d’Etats africains ont décidé un véritable plan d’action qui leur permettra de passer de 25% d’accès à l’électricité à 100%. Cependant, nous avons besoin de l’Algérie et de ses compétences » pour la mise en oeuvre de ce plan, a déclaré M. Borloo, à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

Il a précisé que le continent africain a également besoin que l’Algérie plaide cette cause devant les pays développés, grands émetteurs de CO2, lors de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat de Paris COP21.

« J’ai abordé avec M. Lamamra ce sujet, notamment comment faire pour démarrer ce grand plan africain l’année prochaine et comment évoquer sérieusement ce dossier dans le cadre de la COP21 », a-t-il souligné, souhaitant avoir, lors de cette conférence mondiale des engagements de la part des pays développés.

« C’est la première fois que je vois un immense projet africain », a déclaré pour sa part, la vice-présidente de la fondation « Energies pour l’Afrique », Yamina Benguigui.

Le projet a, toutefois, besoin du « leader incontesté qui est l’Algérie. Nous n’avons pas forcément besoin d’argent mais de son expertise et de son savoir-faire », a fait remarquer Mme Benguigui.

« Nous devons nous mettre, aujourd’hui, derrière l’Algérie pour qu’elle aille porter ces paroles vers les pays développés. Aucun autre pays ne peut parler, ni se projeter comme l’Algérie l’a fait. Nous devons suivre son exemple », a-t-elle souligné.

Ce projet consiste à réaliser un raccordement à l’électricité de quelque 600 millions d’Africains d’ici à 2025, selon les données de cette fondation.