L’AFFAIRE SORFERT PAR-DEVANT LE PÔLE PÉNAL RÉGIONAL D’ORAN La genèse du camouflet

L’AFFAIRE SORFERT PAR-DEVANT LE PÔLE PÉNAL RÉGIONAL D’ORAN La genèse du camouflet

Que cache un tel plaidoyer si abrupt, du moins pour l’économie nationale dont l’industrie se démêle tant bien que mal dans le cadre de sa difficile renaissance?

L’affaire Sorfert connaîtra-t-elle son épilogue, heureux ou fâcheux soit-il? Tel qu’il a été décidé par les justiciers du pôle pénal régional d’Oran, le verdict sera prononcé aujourd’hui. Il s’agit d’une affaire non moins scabreuse qui a été jugée au début du mois en cours et dont le verdict a été mis en délibéré pour la journée d’aujourd’hui. L’avocat général n’a pas été indulgent dans son plaidoyer en relevant les zones d’ombre entourant l’affaire ainsi que ses tenants et aboutissants non moins scandaleux de bout en bout. Prenant la parole pour prononcer son réquisitoire, le procureur a développé un plaidoyer laissant pantois plus d’un pourquoi: la dissolution de l’entreprise alors que le projet a, avant sa mise en place, été entériné par les hautes sphères du pouvoir algérien, tout en lui accordant toutes les facilités, matérielles et financières, rentrant dans le cadre de sa concrétisation? «La dissolution de l’entreprise Sorfert», tel a été le réquisitoire de l’avocat général. Que cache donc un tel plaidoyer à la fois abrupt et sévère? Quel impact aura donc un tel réquisitoire si jamais ce plaidoyer est prononcé aujourd’hui par le juge du pôle pénal régional d’Oran? D’autant plus que l’économie nationale se démêle tant bien que mal et se cherche difficilement dans le cadre de la renaissance de l’industrie? La réponse sera connue aujourd’hui à la faveur du verdict, à moins d’un rebondissement spectaculaire ou encore d’une quelconque injonction pouvant être «ordonnée d’en haut»! L’affaire n’est pas un simple point de vue ni encore un fait divers quelconque.

Elle est purement constituée de faits ayant dépassé les seuils de l’entendement alors que ses épisodes résument tout l’outrage à la réglementation régissant le partenariat devant reposer essentiellement sur le concept de confiance mutuelle et de la notion «gagnant-gagnant» dans le cadre de la soumission des partenaires à la Loi fondamentale algérienne, à savoir la Constitution. L’affaire a, dans son sillage, impliqué l’ex-directeur général, Egyptien de nationalité. Celui-ci est en fuite.