L’affaire Madame Maya fait tomber des hauts gradés de l’Armée

L’affaire Madame Maya fait tomber des hauts gradés de l’Armée

Le frère du président déchu Abdelaziz Bouteflika va témoigner dans le cadre de l’affaire de Madame Maya et des pots de vins qui ont entaché les législatives de 2017. Outre Said Bouteflika, l’ancien chef des services de renseignement, le général-major à la retraite Bachir Tartag, ainsi que deux officiers au grade de colonel, et un autre au grade de commandant, vont être entendus par le juge d’instruction près du tribunal militaire de Blida.

En outre, l’instruction menée au niveau de la justice militaire a dévoilé qu’un autre officier, au grade de général, figure dorénavant parmi les accusés dans cette affaire de Nachinachi Zoulikha-Chafika, alias Madame Maya, affaire qui été jumelée à celle des pots-de-vin qui ont entaché les élections législatives de 2017.

Un nouveau général figure parmi les accusés

Ce nouveau général qui figure parmi les accusés dans cette affaire qui lève le rideau sur le degré du pourrissement qui sévissait au sein des institutions de l’État, a été rattrapé par la justice suite aux témoignages entendus au cours de l’instruction menée par la justice militaire.

L’officier en question, au grade de général, qui répond aux initiales N.A, est accusé d’abus de pouvoir par le juge d’instruction. Ce général occupait un poste important au sein des services de renseignement. En ce qui concerne les deux colonels, ils se trouvent en détention provisoire, vu qu’ils sont, eux aussi, accusés d’abus de pouvoir et de violation des procédures légales qu’il fallait suivre au cours de l’enquête.

Il est à rappeler que l’affaire de Madame Maya a été jumelée à celle des pots de vins des législatives de 2017 en mois de mars dernier, suite à la décision du juge d’instruction qui a prononcé la jonction. Les accusés ont été impliqués dans un premier temps dans l’affaire des pots de vins de législatives de 2017, suite à la plainte déposée par l’ex-député Bahadine Tliba, puis dans l’affaire liée aux violations des procédures légales relatives à l’affaire de madame Maya.