Des avocats ont affirmé à Mon Journal que l’affaire du vol de documents de la cour d’Alger ne serait qu’une rumeur «dénuée de tout fondement», mais «destinée visiblement à décrédibiliser la justice».
Les mêmes sources à la cour d’Alger ont confirmé, hier, que c’est un vol qui ne pourrait se produire quand bien même l’auteur serait un cambrioleur professionnel, et ce, pour la raison que cela exigerait de lui un potentiel hors du commun, la cour étant entourée de caméras de surveillance, de vigiles, de policiers et d’agents de sécurité, opérationnels de jour comme de nuit.
Les mêmes sources ont affirmé encore à Mon Journal qu’il faudrait au moins ouvrir trois portes au premier et au deuxième étage ou les casser, pour arriver au bureau du procureur général, situé au troisième étage et casser, là aussi, deux autres portes, «ce qui est quasiment impensable !», estiment ces sources, en précisant : «Les ordinateurs sont dotés de mots de passe, qui sont loin d’être à la portée de tous.
De plus, pour nous-mêmes, avocats, il est difficile d’arriver, dans la même journée, jusqu’au bureau du procureur général au troisième étage. Donc, croire que quelqu’un puisse opérer ce vol tout seul relèverait de la fantaisie».
Enfin, un magistrat de la cour d’Alger nous a révélé que des tentatives ont été faites par le passé pour faire de petits cambriolages, pratiquement insignifiants en comparaison de ce que dit la rumeur, aujourd’hui, « mais ont tous été déjoués par les caméras et les agents de sécurité et leurs auteurs jetés en prison».
Sandra Touat