La date du 19 avril a été retenue pour rendre un verdict final concernant cette affaire de diffamation introduite par l’actrice algérienne suite à un article attentatoire publié par le quotidien arabophone.
La défense des deux artistes, représentée par maître Bounedjoum, a axé sa plaidoirie sur les contradictions dans les propos de la journaliste auteur de l’article et son directeur de la rédaction.
Ce dernier devait souligner que «Mustapha Ghir Hak n’avait émis aucun propos diffamatoire à l’encontre de Bayouna dans l’entretien qu’il avait accordé à la journaliste concernant son retour à la télévision», ajoutant que «la journaliste avait endossé la responsabilité de propos diffamatoires à Mustapha qui, selon le journal, aurait indiqué que l’actrice avait tourné des films indécents.
Des propos attentatoires à la dignité de cette actrice que le journal aurait attribués fallacieusement à Mustapha», devait souligner l’avocat, précisant dans ce sens que «toute l’affaire repose sur ce titre dont le journaliste et la directeur refusent de reconnaître et d’endosser la responsabilité».
Il est convenable de rappeler que, selon le journal arabophone, «Mustapha, interrogé, aurait exprimé son refus de travailler avec cette actrice pour la raison qu’elle avait tourné deux films contenant des scènes frôlant la pornographie».
En réalité, indique ce dernier, «à aucun moment je n’ai fait ce genre de déclaration, qui plus est au moment où je devait tourner dans Aimarat Hadj Lakhdar et dans lequel Bayouna ne figurait pas».
Il est à rappeler que lors du procès en février au tribunal d’Hussein Dey, les deux artistes avaient exigé chacun 1 million de dinars de dédommagement.
Le titre arabophone sommé de verser ces sommes a introduit un appel qui a contraint les magistrats à transmettre cette affaire à la chambre pénale de la cour d’Alger. Le 19 avril, la cour rendra son verdict dans cette affaire.
Par D. Mentouri