Un sondage en France a indiqué l’augmentation du taux de popularité du président français Nicolas Sarkozy, arrivant en deuxième position à un point d’écart de son adversaire socialiste, François Hollande, avec 28% contre 29.5% pour Hollande. Ce sondage confirme les prévisions des observateurs qui avaient indiqué après la mort de Mohamed Merah que Sarkozy serait le premier bénéficiaire de l’affaire de l’assassinat de quatre français de la communauté juive.
Le président français s’est employé à apparaître comme le leader veillant à la sécurité de son pays, représentant le slogan de sa campagne présidentielle « la France forte », et appelant également à la nécessité d’éviter les différents intercommunautaires dans la société française, en rappelant que « le terroriste Merah a tué des soldats musulmans » ce qui confirme selon Sarkozy que « les musulmans de France ne sont pas tous nécessairement des terroristes ». Mais malgré ces assurances sur l’égalité entre les communautés qui composent la société française l’ « l’affaire Mohamed Merah » a révélé la fausseté de cette allégation, les crimes de Mohamed Merah ont démontré que le principe de citoyenneté en France prend un sens différent selon la communauté à laquelle appartient celui qui détient la nationalité française, pour preuve la mort de soldats français musulmans n’égale pas la mort de quatre juifs français, puisque la première a été classé dans la catégorie des crimes alors que la deuxième a été qualifié par le président français de « tragédie nationale ». L’éditorialiste du journal britannique « The Independant », Adrian Hamilton a à ce sujet écrit que l’affaire Mohamed Merah a révélé « le racisme inhérent à la société française », évoquant dans son article l’échec de la politique des gouvernements français qui se sont succédés concernant l’intégration des immigrés, le journaliste a rappelé la période où l’actuel président français a occupé le poste de ministre de l’intérieur et la politique qu’il avait adoptée contre les immigrés en les empêchant de s’adapter à la société et en les marginalisant, ce qui a crée ce qu’on appelle des « ghettos » d’immigrés, ou le crime prolifère. La réalité est que le racisme français révélé par l’affaire Merah ne se limite pas à la manière dont ses victimes ont été traitées mais également sa personnalité, puisque tous les médias français ont présenté le criminel comme étant d’« origine algérienne » oubliant qu’il portait la nationalité française, ce qui fait de lui un citoyen français.