Lafarge Algérie œuvre à multiplier ses formations entreprise-universités.

Lafarge Algérie œuvre à multiplier ses formations entreprise-universités.

Lafarge-Holcim investit « 3,5% de la masse salariale dans le budget de formation », a assuré Ludmilla Mansouri, responsable RH à Lafarge Algérie, lors d’une journée dédiée à la presse organisée au siège de cette entreprise à Bab Ezzouar (Alger) pour présenter ses initiatives dans ce domaine. Ce budget est trois fois supérieur à ce qui est prévu par la loi, ajoute-t-elle, précisant que la formation se fait en interne, à travers le transfert du savoir-faire aux travailleurs locaux, mais aussi à travers la mise en place de formations au niveau des universités et des centres de formation.

Selon Serge Dubois, Directeur des relations publiques et communication, en 2016, celle-ci « aura créé en Algérie 246 postes dont 50% issus des recrutements externes. « Des investissements d’un volume total de 170 millions d’euros », indique-t-il.

M. Hichem Khedim, manager du réseau académique de Lafarge Algérie, a rappelé, lors de cette rencontre, les conventions signées avec des universités algériennes depuis 2013. Selon lui, l’entreprise s’adresse essentiellement aux universités situées à proximité des unités de production : « Au niveau de l’Algérois, nous avons une convention avec l’USTHB, L’EPAU, ENP, ENSTP. A Oran, une convention avec l’USTAU université Med Boudiaf et l’ENP d’Oran. Enfin nous avons une convention avec l’université de M’sila. »

 

Vers des conventions avec des business schools

Les centres de formation étatiques ne sont pas en reste, ajoute Hichem Khedim, soulignant que Lafarge Algérie a lancé « une caravane de formation » : « Il s’agit d’un formateur (qui se trouve à Rélizane en ce moment, NDLR) muni d’un véhicule et d’équipements pédagogiques et techniques et qui en sillonnant les centres de formation dans le territoire national dispense des cours pratiques. »

Hichem M. Khedimi assure que son entreprise envisage de « développer des conventions avec des Bisness Shcool, touchant le volet management, étude de projets…. Il reconnaît que « pour l’instant, nous nous concentrons sur ‘’le technique‘’ touchant le génie-civil, les matériaux, l’architecture ».

 

Des master pro élaborés en collaboration avec les universités

La conception du Master Pro créé avec l’Université d’Oran Mohammed Boudiaf, a déclaré Hichem Khedimi à Maghreb Emergent, a été faite grâce à une collaboration entre l’entreprise et les équipes pédagogiques de cette université : « En somme, nous regroupons un nombre d’unités pédagogiques déjà existantes dans l’université et nous ajoutons des modules professionnalisants (management, gestion de projet, anglais technique) pour qu’au final l’étudiant soit employable. De plus, les travaux pratiques et le stage de fin d’étude se font au niveau de nos unités de production. »

Lafarge Algérie, affirme Hichem Khedimi, a bon espoir que le gouvernement accorde rapidement son aval à le master pro conçu avec l’université de M’sila. »