La Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) écrit dans son rapport, publié vendredi, que « les autorités algériennes ont tourné le dos et demeurent inertes devant la situation des ressortissants algériens emprisonnés en Irak » tout en s’interrogeant sur « les raisons de l’inertie du ministère des Affaires étrangères face à cette situation ».
Selon la LADDH, « le pouvoir algérien refuse non seulement de fournir le moindre détail à l’opinion publique sur la détention de ces ressortissants en Irak, mais ne porte que très rarement assistance à ces détenus ».
La même ONG, qui publie les noms des Algériens emprisonnés dans ce pays, a conclu dans son rapport par écrire que « la diplomatie algérienne a échoué à récupérer les détenus algériens en Irak ».
S’agissant des cas de ces ressortissants algériens, la LADDH a expliqué qu’ils ont été accusés, dans la majeure partie, d’avoir franchi illégalement la frontière irakienne, « une infraction dont la peine n’excède pas 6 mois » d’emprisonnement suivant la législation de ce pays, alors que certains d’entre eux « ont été condamnés à 15 ans de prison ferme sans base juridique ».
A cet effet, la LADDH dénonce « la violation du droit de libre circulation des personnes » par certains pays arabes qui « créent des obstacles artificiels » à l’entrée sur leur territoire.