Le directeur général des Affaires juridiques et judiciaires au ministère de la Justice, Mohamed Amara, a affirmé lundi à Sétif que l’action des magistrats lors des prochaines élections locales apportera « davantage de crédibilité et de légitimité » au processus électoral.
Présidant une rencontre régionale à l’Institut de formation professionnelle (IFP) de la cité Tebinet, dans le cadre des préparatifs des élections du 29 novembre 2012, M. Amara a estimé que les magistrats ont acquis une large expérience dans la supervision d’élections, dont le dernier, scrutin législatif durant lequel ils ont « prouvé leur professionnalisme » en accomplissant convenablement leur devoir conformément aux dispositions légales ».
Il a rappelé que plus de 4.500 magistrats ont été mobilisés à l’échelle nationale pour la supervision des élections locales dont 3.082 magistrats composent les commissions communales, soit une moyenne de deux magistrats par commune.
Il a également souligné que la rencontre de Sétif constitue une occasion pour approfondir la connaissance du cadre légal du processus relatif à l’organisation et à l’encadrement des élections, prévu par la loi organique n° 12-10 du 12 janvier 2012 portant régime électoral.
Elle offre également, a-t-il noté, un espace de concertation pour les magistrats qui peuvent débattre notamment, des dispositions de cette nouvelle loi qui s’appliquera pour la première fois à une élection des assemblés locales.
Hamid Bouhdi, sous-directeur au ministère de la Justice a présenté de son côté une conférence consacrée au rôle et aux missions des commissions électorales communales.
Il a abordé dans ce contexte les différentes phases de supervision du processus électoral, les litiges électoraux et les mécanismes de surveillance et de contrôle.
Cette rencontre, qui a regroupé des magistrats des cours des wilayas de Sétif, de Béjaïa et de M’sila, fait partie de dix rencontres régionales similaires prévues à travers le pays.