L’action arabe commune, indispensable à la préservation de la cohésion familiale et sociale

L’action arabe commune, indispensable à la préservation de la cohésion familiale et sociale

La ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem, a affirmé mercredi à Alger la nécessité de coordonner l’action arabe commune pour permettre à la femme d’accomplir les missions dont elle est investie, en vue de préserver la cohésion sociale.

Lors d’une conférence arabe sur le rôle des femmes dans la cohésion familiale et la stabilité sociale, Mme Meslem, a souligné « l’importance de coordonner les efforts et de poursuivre l’action arabe commune pour permettre à la femme d’accomplir les missions dont elle est investie, en vue de préserver la cohesion sociale.

Elle a plaidé, dans ce sens, pour la dynamisation de cette action dans le cadre de la commission de la famille arabe et celle de l’enfant arabe, à la faveur de projets à caractère socio-professionnel.

La ministre a, d’autre part, précisé que « cette conférence doit aboutir à une feuille de route applicable sur le terrain à court et moyen termes ».

L’échange d’expériences entre pays arabes en ce qui à trait à la femme constituera « une valeur ajoutée » pour l’action de ces pays et de la Ligue arabe pour renforcer les acquis de la femme arabe.

Saluant l’expérience algérienne qui a permis à la femme de s’acquitter de sa mission dans la société, notamment en termes de préservation de la cohésion familiale, la ministre a rappelé l’arsenal juridique qui a défini les obligations et droits de la femme, la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la protection des enfants.

A cette occasion, elle a réitéré la « pleine » solidarité de l’Algérie avec les enfants de Ghaza, victime d’une agression « barbare », affirmant que l’Algérie accueillera les enfants de Ghaza et veillera à leur assurer une assistance psychologique pour les aider à surmonter les séquelles de cette agression.

Lors d’une conférence de presse animée à l’issue de la rencontre, la ministre a affirmé que le montant de la pension d’alimentation qui sera assurée par le fonds de pension alimentaire aux femmes divorcées et celles exerçant le droit de garde de leurs enfants, sera fixé par « un jugement définitif du juge », au cas par cas et selon les conditions (sociales) de l’époux.

« A travers la création de ce fonds, l’Etat n’entend nullement encourager le divorce ou inciter les pères de familles à se dérober de leurs responsabilités, mais plutôt protéger les enfants », a-t-elle ajouté.

S’agissant de la possibilité de scolariser les enfants de réfugiés africains en Algérie, Mme Meslem a indiqué que « plusieurs départements ministériels, notamment celui de l’Education, veillent à la mise en place d’un mécanisme pour la scolarisation et la prise en charge des enfants ».