Le capitaine de l’équipe nationale, Medhi Lacen, est impressionné par les commodités et les moyens mis à la disposition de la sélection au complexe Royal Bafokeng de Rustenburg. | «On doit remercier la FAF qui a fait l’effort de nous mettre dans les meilleures conditions. On est en train de préparer la CAN dans des conditions exceptionnelles. C’est du haut niveau. On a tous les moyens à notre disposition. Les terrains d’entraînement ne sont pas loin de nos chambres.
Il y a des piscines pour se détendre. Quatre ou cinq kinés sont avec nous pour les massages», dira Lacen dans un entretien accordé dimanche soir à La Gazette Du Fennec. Il est à noter que la sélection d’Angleterre s’est préparée dans le même complexe pour le Mondial 2010.
«On travaille beaucoup. On pense petit à petit pour les matches amicaux. On pensera par la suite aux matches officiels. On a assez de temps pour faire une bonne préparation», a ajouté le capitaine des Verts, qui sent la pression monter à l’approche de la CAN.
«On a du potentiel, mais on doit garder les pieds sur terre. La pression est créée par la presse, les supporters et l’entourage de la sélection. Beaucoup pensent qu’on va gagner cette CAN. On a du potentiel pour pouvoir la gagner, mais ce sera très dur et très compliqué. Beaucoup de facteurs vont entrer en jeu, il faudra mettre tous les atouts de notre côté et garder surtout les pieds sur terre. Si on dit qu’on va gagner la CAN, on sera critiqués en cas d’élimination au premier tour.
On va évoluer dans un groupe très difficile. Si on arrive à sortir du groupe, on va aller loin dans la compétition. Quoi qu’il en soit, notre équipe est jeune et elle a un grand avenir devant elle», dira le milieu défensif des Verts, qui était en Afrique du Sud lors du Mondial 2010, sous la conduite de Rabah Saâdane.
«Il y a plus de rigueur tactique et de discipline par rapport à 2010.
«Sans critiquer personne, je pense qu’il y a plus de rigueur tactique et de discipline par rapport à 2010. Chaque entraîneur a en tout cas sa manière de faire», souligne le sociétaire de Getafe, déterminé à faire une bonne CAN pour taper dans l’œil des recruteurs étrangers, lui qui n’est pas satisfait de sa situation dans son club employeur. «Cette saison, j’ai des difficultés dans mon club.
C’est la première fois que ça m’arrive. En sélection, j’ai la confiance du sélectionneur et de mes camarades. Cette CAN constitue une belle opportunité pour se montrer si je suis amené à changer de club en fin de saison», a conclu Lacen, remplaçant à Getafe depuis l’entame de la saison.
L. B.