Comment est l’ambiance au sein du groupe ?
– Formidable, comme à chaque fois que nous venons ici. On est contents de se retrouver pour préparer le match très important qui nous attend face au Burkina Faso. On est à une semaine de la rencontre et on va rentrer très vite dans le vif du sujet. Il faut bien se préparer pour cette rencontre et oublier tous les enjeux qui l’entourent. On va se préparer en conséquence comme on a l’habitude de le faire.
– Dans quel état d’esprit préparez-vous cette rencontre ?
– L’état d’esprit est simple. Nous savons que ce match est très important. Pour ma part, je crois que ce sera le match le plus important de ma carrière. Nous sommes tous conscients de la situation. Il y a des joueurs qui n’ont peut-être pas encore joué de matchs d’une telle importance. Il faut être consciencieux et ne pas oublier que tout le monde est derrière nous, mais surtout éviter de se mettre la pression. Après, quand le coup de d’envoi sera donné, ce sera un simple match de foot et il faudra tout faire pour gagner la partie.
– Sentez-vous la ferveur grandissante autour de ce match ?
– On apprend à la sentir. C’est que sur internet, on a pu voir tout ce qui se passe. C’est vrai qu’ici à Sidi Moussa, nous sommes un peu isolés du monde extérieur, mais on reçoit tout le temps des messages de soutien, et quand on voit tous les drapeaux qui ont été confectionnés et les maillots de l’Algérie, ça nous fait plaisir et ça nous motive à travailler pour ne décevoir personne.
– Comment voyez-vous ce match retour face aux Etalons ?
– Oui, ce sera un match compliqué pour nous. Le Burkina est une bonne équipe. Cependant, je pense que nous avons les arguments qu’il faut pour prétendre les battre et arracher la qualification.
– A votre avis, quelles pourraient être les clés du match ?
– C’est simple, l’une des clés de la rencontre sera le fait de ne pas encaisser de buts, car si cela devait arriver, ça rendrait le match encore plus difficile qu’il ne l’est déjà. Il faut essayer d’être sérieux derrière et ne pas prendre de buts. Après, on aura des occasions pour aller mettre des buts nous aussi.
– Est-ce que vous craignez l’arbitrage ?
– L’arbitrage, il n’y a rien à dire là-dessus. Nous, on va essayer d’aller gagner le match bien comme il faut, en mettant les buts, sans penser à l’arbitrage.
– Sur un plan personnel, vous arrivez en stage avec un temps de jeu famélique. Comment gérez-vous cette situation ?
– J’essaye de bosser plus, après, quand on ne joue pas en club, il n’y a que le travail qui compte. Puis, dans ce genre de rencontres, il n’y a pas que le physique qui compte, il y a aussi l’aspect mental. Pour ma part, je travaille sérieusement pour être prêt quand le coach aura besoin de moi.
– En cas de qualification pour la Coupe du monde, envisageriez-vous de quitter Getafe pour avoir plus de temps de jeu ?
– Si qualification il y a pour le Mondial brésilien, on verra. Mais si d’ici là ma situation ne change pas, je pourrais envisager de quitter mon club pour avoir le temps de jeu nécessaire.
– Vous serez portés par un nombreux public…
– Comme tous les matchs à domicile, quoi que pour ce match là, peut-être un peu plus. De ce côté là, il n’y a pas de soucis, car nous savons que notre public sera derrière nous. Déjà, nous avons eu un aperçu de ce que ça va être l’ambiance à travers les photos et les drapeaux accrochés un peu partout dans le pays. Alors, côté supporters, je ne m’inquiète pas.