Lacen «Maintenant, il faut battre les USA»

Lacen «Maintenant, il faut battre les USA»

«Il faut battre les USA. C’est important, si on veut durer dans cette compétition. On se dit que finalement, il y a de la place pour nous en huitièmes. Voilà tout.»

Medhi Lacen pense déjà à la suite de la compétition. La suite pour lui, ce sont les USA qu’il faut, dit-il, battre pour espérer passer aux huitièmes. Il en fait un objectif.

C’est un bon point de pris là, Medhi, non ?

Absolument. Il fallait aller le chercher ce petit point et c’est fait. Ça n’a pas été facile de jouer l’Angleterre. On a dû sortir ce qu’on a dans le bide, mais c’est fait. On est satisfaits de ce point, même si j’ai envie de dire qu’on méritait de l’emporter. Il y avait de la place pour un but. Dommage qu’on n’ait pas osé un peu plus !

Qu’est-ce qui vous a le plus motivés avant ce match, le fait de jouer l’Angleterre, l’envie de rester en lice, ou plutôt toutes les critiques que vous avez essuyées après la défaite face à la Slovénie ?

En fait, c’est tout ça à la fois. On avait la rage ! On avait mal encaissé le coup. Déjà qu’on perd bêtement face à la Slovénie, alors qu’on tenait le nul. Après, on se fait massacrer par certains médias. Et pour couronner le tout, on joue l’Angleterre au deuxième match. Personne ne misait sur nous. Tout ça nous avait donné envie de ne pas décrocher. De relever le défi. On l’a fait !

Votre tâche n’a pas été de tout repos au milieu face à des joueurs de classe mondiale, comment avez-vous géré tout ça ?

On s’y était préparés. Avec Hassan, on a pressé haut. On gagné des duels. Je crois que c’est sur ce plan que la différence s’est faite. Quand t’as Gerrard ou Lampard en face, t’as envie de ne rien lâcher. De dire que moi aussi je suis là.

L’Algérie détient un meilleur pourcentage de possession de balle, 51 % contre 48 pour l’Angleterre, ça vous inspire quoi ?

Qu’on a été bons. Il fallait garder le ballon. C’était le but du jeu. Il fallait qu’on le conserve le plus longtemps possible. Face à un adversaire comme l’Angleterre, plus longtemps on a le ballon, mieux c’est.

Comment voyez-vous la suite de la compétition ?

Il faut battre les USA. C’est important, si on veut durer dans cette compétition. On se dit que finalement, il y a de la place pour nous en huitièmes. Voilà tout.

Les Anglais ont gagné la bataille des drapeaux

Les supporters anglais étaient non seulement plus nombreux que ceux de l’Algérie, mais ils ont aussi gagné la bataille des drapeaux. En effet, dans les quatre coins du stade, surtout celui situé à gauche de la tribune principale, les emblèmes anglais prédominaient, occupant les trois quarts des gradins.

Gaouaoui n’a pas pris de risques lors de l’échauffement

Lors de l’échauffement d’avant-match, seul Raïs Wahab M’bolhi, le gardien de but titulaire, s’adonnait à de vrais exercices avec l’entraîneur des gardiens de but, Belhadji. Lounès Gaouaoui, quant à lui, s’est adonné à des exercices légers afin de ménager la blessure qu’il a au visage. Quant à Faouzi Chaouchi, il n’y a pas participé.

Les supporters algériens dispersés

Les supporters algériens présents hier au Green Point Stadium du Cap étaient dispersés aux quatre coins de l’enceinte. En effet, ils n’étaient pas regroupés dans une seule tribune. Le seul groupe plus ou moins compact était visible dans la deuxième tribune, mais il était entouré par des Anglais, beaucoup plus nombreux. L’explication en est simple : les supporters étaient obligés de s’asseoir selon le numéro de place figurant sur leurs tickets. Comme les Algériens n’ont pas acheté leurs tickets en bloc, ils se sont retrouvés dispersés.

Les Anglais chez eux au Cap

Les supporters anglais étaient véritablement chez eux au Cap. En effet, ils y étaient nombreux, beaucoup plus nombreux qu’ils ont été à Rustenburg à l’occasion du premier match de l’Angleterre contre les Etats-Unis. L’explication en est simple : outre le fait qu’il existe une liaison aérienne régulière entre Londres et Le Cap, ce qui a facilité l’arrivée des supporters, il faut dire aussi que Le Cap a été occupé par les Anglais durant plusieurs siècles, ce qui fait que les Sud-Africains d’origine anglaise ont tous été derrière l’Angleterre.