Lacen «Le Deportivo ? J’ai lu ça dans la presse !»

Lacen «Le Deportivo ? J’ai lu ça dans la presse !»

«Franchement, je ne suis pas au courant de cette offre.»

Certains journaux en Espagne parlent de contacts entre vous et le Deportivo la Corogne ; qu’en est-il au juste ?

Franchement, je ne suis pas au courant de cette offre. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a deux mois de cela, et vous le savez très bien, on m’a fait une proposition de prolongation de contrat que j’ai refusée. Mais depuis, il n’y a rien eu. J’ai juste lu comme tout le monde ce qui se dit dans les journaux en Espagne.

Qu’est-ce que vous avez lu justement ?

J’ai lu que par exemple, ils attendent des offres, pour me vendre. Mais je ne sais pas si c’est juste les médias qui avancent cela ou c’est réellement le club qui le dit de manière officielle.

Et vous, personne au club ne vous a contacté à ce sujet ?

Non, personne ne m’a appelé à ce sujet. On ne m’a rien dit à ce jour. Maintenant, si dans deux semaines le club m’appelle pour me dire qu’on veut me vendre, et bien on verra à ce moment-là.

Ils seront perdants à Santander de vous garder, alors que votre contrat expire dans un an, non ?

Bien évidemment que ça ne les intéresse pas de me garder, alors que mon contrat expire dans un an. C’est tout ce qu’il y a de logique. Mais moi non plus ça ne m’intéresse pas, car si on doit me vendre, autant faire gagner au club quelque chose. Sinon, moi je veux bien rester à Santander, mais avec d’autres conditions. Et cela, on le sait bien au club.

C’est quoi la vraie position de votre club au jour d’aujourd’hui ?

Franchement, la position du club, moi-même je ne la connais pas aujourd’hui. Paradoxalement, je me réfère juste à ce qui se dit dans la presse, à mon sujet. Et dans ce sens, certains disent qu’on veut me vendre immédiatement et d’autres parlent de la fin du Mondial pour voir s’il y a d’autres propositions de la part d’autres clubs.

Mais moi personnellement, je n’ai rien reçu de concret à ce jour. En plus, je m’entends vraiment bien avec le directeur sportif du Racing. S’il y avait quelque chose qui me concernait, je suis sûr qu’il m’aurait appelé pour me l’apprendre aussitôt. Mais il ne m’a pas encore appelé. C’est-à-dire, qu’il n’y a rien encore d’officiel dans ce qui s’écrit.

Certains supporteurs du Racing Santander ont un peu pesté en apprenant que vous n’aviez pas accepté de prolonger votre contrat. Qu’avez-vous à leur répondre ?

Je dirai juste que je voudrais bien rester si on me valorisait, car j’estime que je le mérite aujourd’hui.

Mais d’un autre côté, si je pars, c’est uniquement pour mieux. Car avec les années que j’ai vécues à Santander, j’ai fini par avoir des attaches sincères avec la ville, avec le club et avec les gens. Ma famille s’y sent très bien et j’ai même un lien de sol qui me lie à Santander, puisque ma deuxième fille y est née.

C’est donc un lien éternel que j’ai noué avec cette ville. Ma femme et mes enfants se plaisent autant que moi dans cette ville. On aurait tous aimé rester encore pour d’autres années, mais malheureusement, ça ne dépend pas de nous.

Un mot sur le match de samedi ?

Ce match devrait nous offrir l’occasion de parfaire nos automatismes et renforcer la cohésion entre les différents compartiments. On va le jouer de manière sérieuse et concentrée pour corriger les lacunes notées lors du dernier match de Dublin.

Je suis sûr qu’on se donnera à fond pour essayer de se racheter auprès de nos supporteurs qui attendent surtout des buts. J’espère qu’on va marquer cette fois et terminer notre préparation par une victoire. Mais le plus important, c’est de ne pas se blesser avant de partir en Afrique du Sud.

Un dernier mot ?

Et bien, je voudrais saisir cette occasion pour dire clairement que certaines interviews fictives avec moi ont été publiées dans des journaux algériens en arabe. On m’a dit que soi-disant, on m’avait interviewé par téléphone. C’est faux ! Je n’ai jamais accordé d’interview à un journaliste par téléphone.

Je ne comprends donc pas pourquoi on fait ce genre de choses. Celui qui veut me parler, je suis disponible et j’ai discuté avec beaucoup de journalistes depuis le début du stage avec l’Equipe nationale.

Que ce soit à Crans-Montana ou ici à Nuremberg. Pourquoi alors mentir et me faire dire des choses que je n’ai jamais prononcées. C’est regrettable, vraiment. J’aimerais que de telles pratiques cessent chez nous, parce que ça nuit beaucoup à la presse algérienne. Dites-leur de venir me voir et je leur parlerai comme à tout le monde.