Le meilleur exemple, c’est celui de Medhi Lacen, le joueur de Getafe, qui avait pourtant raté le match face à l’Afrique du Sud et qui a même dû effectuer une IRM pour dissiper le doute. Il a écrit hier sur sa page Facebook qu’il était pressé d’être à la CAN : «La compétition se rapproche, on est pressés d’y être.»
Pourtant, s’il y a un joueur pour lequel Vahid ne prendra aucun risque, c’est bien lui. Le coach a soumis ses joueurs à un rythme de travail élevé et Lacen était pratiquement le seul à souffrir au terme de ce programme d’une blessure musculaire qui, heureusement n’était pas dangereuse puisqu’il a repris les entraînements le plus normalement du monde au lendemain de la sortie de ses coéquipiers en excursion.
Un peu trop longue la période de préparation
Peu habitué à ce genre de stages de préparation pour un tel tournoi, le groupe doit vite s’adapter au programme. Vahid a pris un groupe qui manque terriblement d’expérience et le fait d’être en stage depuis le 2 janvier a visiblement pesé sur les joueurs. Certains, comme l’a si bien annoncé le coach, n’ont pas supporté la charge de travail, tandis que d’autres, plus libres d’habitude, ont senti le poids du travail, mais surtout du régime imposé par les responsables de la sélection, ce qui explique peut-être cette envie d’en finir avec les entraînements et attaquer la compétition.
Mentalement, le groupe est prêt
A 5 jours du match face à la Tunisie, il semble donc que le groupe a définitivement plongé dans l’ambiance du derby, au point où l’on veut en finir rapidement. Le handicap de l’altitude ne devrait plus causer de problème et, sur ce point, on peut dire que les Verts sont prêts par rapport à leurs adversaires qui n’ont commencé à arriver à Rustenburg qu’hier, à l’image du Togo, en attendant que les deux autres gros calibres viennent compléter le groupe ; là, on pourra dire que la CAN a bel et bien commencé.
S. M. A.