«Benchikha, je ne le connais que de nom, mais ce n’est pas un problème. On aura tout le temps se connaître durant ce stage de préparation»
Pas très bavard, Medhi Lacen s’est toutefois arrêté pour répondre brièvement à nos questions, à son arrivée, hier, à l’aéroport international d’Alger.
Vous avez signé dimanche votre première titularisation en Liga avec votre club, le Racing de Santander, parlez-nous un peu de votre état de forme actuel ?
Je vais bien. Je me sens de mieux en mieux. Je peux dire maintenant que je suis bien guéri de ma blessure. Je reviens doucement à la compétition et tout marche bien pour l’instant.
On a beaucoup parlé de votre situation au Racing, certains ont même dit que vous avez été victime de marginalisation ; une confirmation ?
Non, il n’y a rien de cela et je vais m’arrêter là, car je n’ai pas trop envie de parler de la vie de mon club, je suis ici pour préparer un match important qui attend la sélection dans quelques jours.
Donc, on peut avancer que cette blessure que vous traîniez depuis le mois de mars dernier n’est à présent qu’un mauvais souvenir et que vous êtes prêt pour ce match face à la République centrafricaine ?
Oui, Dieu merci, après avoir raté deux sorties de l’Equipe nationale en raison de cette blessure, je suis à présent d’attaque. Je reste disponible pour venir en aide à mes camarades pour revenir avec un résultat probant de ce déplacement qui nous attend en République centrafricaine.
Ce match se présente comment pour vous ?
Il reste important. Je crois qu’on sera obligés de réagir. Il faut l’aborder avec un moral de vainqueur et prendre cet adversaire très au sérieux. L’important, c’est de revenir avec les trois points.
Connaissez-vous le nouveau sélectionneur, Abdelhak Benchikha ?
Non, personnellement, je ne le connais que de nom, mais cela ne constitue pas un problème. De toutes les façons, on aura tout le temps de bien se connaître durant ce stage de préparation et surtout de bien travailler ensemble pour le bien de la sélection nationale.
Vous étiez injoignable pendant une période bien déterminée, certains ont interprété cela comme un refus de votre part d’effectuer ce long déplacement avec l’Equipe nationale ; un éclaircissement ?
Écoutez, il ne faut pas croire à tout ce qui se dit. J’étais en contact avec les responsables de la Fédération algérienne de football et comme je l’ai toujours été, je suis à fond avec l’Equipe nationale.
