«Mon 1er déplacement en Afrique noire, je le vis comme une découverte passionnante»
Absent des rangs de la sélection nationale depuis le dernier Mondial sud-africain, en raison d’une pubalgie assez compliquée, le milieu de terrain du Racing Santander, Medhi Lacen, s’est dit très heureux de retrouver ses coéquipiers et préparer cette difficile rencontre qui les attend en Afrique centrale ce dimanche.
Assez confiant, le joueur estime que l’EN a largement les moyens de revenir avec la victoire de ce déplacement et se replacer ainsi de la plus belle des manières pour la course à la première place du groupe. Lacen assure que même s’il n’est pas encore à 100% de ses moyens, il sera néanmoins apte à tenir sa place de titulaire, si le coach décide de l’aligner
Après une longue absence suite à votre blessure, vous avez retrouvé vos coéquipiers de l’EN. Voudriez-vous nous parler de l’ambiance du groupe ?
Tout va bien. L’ambiance est bonne et très conviviale, comme toujours. Comme vous l’avez dit, ça fait un moment que je n’ai pas rejoint le groupe à cause de ma blessure. Pour vous dire vrai, je suis très heureux d’avoir retrouvé mes coéquipiers. On a un match à bien négocier et on fera en sorte d’être à la hauteur.
Comment ça se passe avec le nouveau sélectionneur ?
Plutôt bien. La prise de contact s’est très bien déroulée et tout marche pour le mieux. On prépare sereinement notre prochain match pour le gagner.
Après le premier faux pas concédé à domicile devant la Tanzanie, l’EN est appelée à faire un périlleux déplacement en Afrique centrale où seule la victoire sera tolérée. Un commentaire ?
On ne doit pas se mentir à soi-même. On a une équipe bien meilleure que celle de la Centrafrique. On est plus forts qu’eux, il nous faudra donc le prouver sur le terrain ce dimanche. Il est clair qu’ils voudront réaliser le match de leur vie et battre une équipe qui a joué le dernier Mondial, mais nous sommes déterminés à ne pas revenir bredouilles de notre déplacement.
Optimiste donc pour cette rencontre…
Bien évidemment que je le suis. Je pense sincèrement qu’on va faire un bon match et qu’on va gagner.
Vous concernant, vous vous apprêtez à effectuer votre premier déplacement en Afrique noire. Des appréhensions ?
Je ne vous cache pas que pour moi, ça va être une découverte. Je dois dire que je suis content d’aller faire des matchs de ce genre.
N’avez-vous pas peur des conditions difficiles que vous trouverez là-bas en Centrafrique ?
Je n’ai peur de rien. Il est clair qu’on trouvera des conditions qui ne nous seront pas vraiment idéales, mais on essayera de s’acclimater et c’est tout. On n’aura pas le choix. L’humidité, le mauvais état de la pelouse et autres ne nous empêcheront pas de faire notre match. Le groupe est décidé à surmonter tous les obstacles pour gagner.
Vous avez longtemps souffert d’une pubalgie ; peut-on dire que cette blessure fait désormais partie du passé ?
Tout à fait.
D’ailleurs, je me sens bien et le fait d’avoir participé aux matchs de championnat avec mon club démontre que je me suis bien rétabli de ma blessure. Ça fait maintenant trois semaines que je joue presque régulièrement. J’ai même débuté en tant que titulaire samedi dernier. On peut donc dire que je reviens bien. Néanmoins, je tiens à préciser que je ne suis pas encore à 100 % de mes moyens et qu’il me faudra encore plus de temps de jeu pour retrouver mon véritable niveau.
Si Benchikha vous demandait de lui dire si vous êtes prêt à tenir votre place de titulaire face à la RCA, que lui répondriez-vous ?
Il est clair que je ne pourrai pas lui dire que je ne suis pas prêt. Ça fait déjà un moment que je m’entraîne avec mon club et que je joue des matchs, et il est inconcevable de dire que je ne suis pas d’attaque. Que ce soit en club ou en sélection, je joue toujours avec la même hargne.