Lac naturel Dhaya (Médéa) : une splendeur abandonnée

Lac naturel Dhaya (Médéa) : une splendeur abandonnée

Lac-de-medea-263x160.jpgLe lac naturel Dhaya, un site dédié au développement de l’écotourisme pour donner une impulsion aux initiatives locales en matière d’encouragement de l’écotourisme et de découverte de la nature. Une démarche a été entreprise par les services concernés, et ce, à travers l’inscription dans leurs programmes de certaines actions d’accompagnement dans le but de préserver les écosystèmes.

Cette démarche a été rendue nécessaire dans le but de préserver l’écosystème, compte tenu du nombre de randonnées qui sont organisées au sein de la zone montagneuse appelée Dhaya dans la commune de Tamesguida, nord de Médéa, située dans la partie forestière intégrée au parc de Chréa.

Cette zone est devenue depuis quelques années une destination privilégiée des amoureux de la nature pour la beauté de son site, la variété des espèces faunistiques et floristiques qu’elle recèle et l’existence d’un lac aux eaux pérennes.

Situé à une altitude de 1 256 m, le lac s’étend sur une superficie de 0,70 ha et est entouré d’une forêt de chêne séculaire. Il est caractérisé par les nombreuses espèces végétales et essences qui l’entourent, composées de chêne à gland, chêne liège, chêne vert, érable champêtre, orme, etc.

“Cette diversité floristique a transformé l’endroit en un véritable sanctuaire pour différentes espèces d’oiseaux comme la cigogne blanche, le courlis, la chouette, le faucon pélerin, ainsi que diverses espèces de mammifères tels que le singe magot, le lièvre, le lapin, le chacal, le caméléon, la tortue, etc.”

Dans le but d’encourager l’écotourisme tout en préservant la biodiversité de la zone, la Conservation des forêts et la direction du parc de Chréa ont initié conjointement un programme qui comporte plusieurs actions visant à mieux restaurer les écosystèmes et à réduire les effets négatifs des actes anthropiques.

Il est prévu la construction de chalets à proximité du lac naturel et la réalisation de sentiers botaniques afin de faciliter aux randonneurs l’ascension de la montagne, tout en éloignant les risques d’agression de la nature. Pour offrir aux visiteurs la possibilité de mieux profiter des bienfaits des lieux, qui sont aussi conseillés pour le traitement de certaines pathologies respiratoires, il sera mis en place des points d’eau et l’aménagement de sources.

Aussi, il sera procédé à la réalisation de travaux sylvicoles sur 200 ha, et à la plantation de châtaigniers sur 10 ha, de pacaniers et de noyers sur 10 ha, afin de renforcer les écosystèmes.

Zarouat Mohamed