Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a déclaré mardi à Genève que la détérioration de la conjoncture mondiale en matière de développement et d’emploi « est due à l’absence de réforme du système financier mondial qui s’avère être une nécessité pressante ».
Intervenant au cours d’une réunion de haut niveau sur le thème « les perspectives économiques mondiales et l’action à entreprendre » dans le cadre des travaux de la 316e session du Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui se tient du 13 au 16 novembre courant, M. Louh a imputé « la détérioration » de la conjoncture mondiale en matière de développement et d’emploi à « l’absence de réforme du système financier international revendiquée par un grand nombre de pays y compris les pays industrialisés ».
« Cette réforme s’avère une nécessité pressante et l’une des conditions de la relance de l’économie mondiale », a-t-il soutenu.
Dans sa communication, le ministre du Travail a souligné que « l’Algérie a axé ses efforts sur l’investissement dans l’infrastructure de base pour bâtir une économie diversifiée créatrice de richesse et de postes d’emploi’, rappelant dans ce sillage « les programmes nationaux encourageant la création par les jeunes de petites et moyennes entreprises dans le cadre du programme de promotion de l’emploi et de la résorption du chômage ».
S’agissant de la promotion de la femme, M. Louh s’est félicité des réformes initiées récemment et qui ont permis d’élever le taux de représentativité de la femme à l’Assemblée populaire nationale à plus de 31% et dans l’appareil judiciaire à plus de 35%.