Intervenant au forum du quotidien Liberté, le directeur général de l’Agence algérienne de développement du logement (AADL), Lyes Benidir a exprimé l’impuissance de son agence face au phénomène de la sous-location qui touche les logements attribués à ses bénéficiaires.
Rappelant le caractère illégale de la sous-location, le DG de l’AADL a affirmé que la justice demandait un contrat pour prouver que le bénéficiaire a loué son appartement à un tiers. “Il est impossible de poursuivre les personnes impliquées. Tant que le loyer est honoré, nous ne pouvons rien faire”, a déclaré M. Benidir.
D’autre part, Lyes Benidir a abordé la question relative aux appartements AADL inoccupés pour démentir les informations faisant état de l’ouverture d’une enquête sur le sujet, indiquant qu’il n’existe aucun texte de loi qui confie cette mission de contrôle à l’agence qu’il dirige.
“Notre statut ne permet ni de vérifier, ni d’exproprier les bénéficiaires qui n’occupent pas leurs appartements, d’autant que l’agence ne pourra pas prendre en charge cette tache. C’est irréalisable pour nous”, a-t-il soutenu.
Par ailleurs, et selon le même responsable, les quelque 3.000 logements restants de l’ancien programme (2001), seront achevés et livrés avant la fin de l’année 2013, dont près de la moitié (1.336 logements) prévue dans la capitale, seront distribués incessamment.