Les souscripteurs de l’AADL montent au créneau. Ils ont organisé hier un sit-in de protestation pour dénoncer une attribution jugée «opaque» des logements. Le logement sous formule « location-vente » suscite toujours le désarroi des souscripteurs. En effet, la nouvelle annonçant que les souscripteurs de 2001 et 2002 ne bénéficieront pas des 4000 logements de Rouiba et de Réghaia a suscité la colère parmi les souscripteurs.
Des centaines de protestataires ont donc fait le siège, hier, devant la direction générale de l’AADL sise à Saïd-Hamdine afin de dénoncer ces faits. Les souscripteurs se disent intrigués par la destination des sites de Rouiba et Réghaia. « On demande des explications auprès de la tutelle qui nous a promis d’être les premiers bénéficiaires de ces logements», a indiqué un protestataire, tout en ajoutant que «lorsqu’on a interrogé sur la liste des bénéficiaires des logements des deux sites, on a été surpris de la réponse des dirigeants. Ces derniers nous ont informés qu’on ne fait pas partie des bénéficiaires et qu’il faut attendre un autre programme de construction.»
Cette nouvelle confirme, selon eux, le manque de transparence dans la distribution des logements, qui se fait d’une façon douteuse», s’est plaint un autre contestataire. Ils ont également évoqué à la même occasion le non-respect de l’ordre chronologique dans le traitement des dossiers. «Les souscripteurs de 2004 et 2005 ont reçu leurs clés alors que nous sommes toujours au stade de l’actualisation» a poursuivi le même interlocuteur. A cet effet, ces derniers se demandent si les dirigeants ont d’autres critères sur lesquels ils se basent dans la distribution.
Concernant les dossiers qui ont été refusés par l’AADL à cause de la limite d’âge qui est fixée selon eux à 65 ans, les concernés ont déploré cette décision en disant qu’«on n’avait pas été informés de cette nouvelle consigne lors qu’on avait déposé le dossier il y a 12 ans de cela». Tout en ajoutant que «s’il n y’avait pas l’accumulation des retards dans la réalisation des logements, on n’aurait pas eu à vivre ce problème aujourd’hui», a signalé un citoyen dépité. Pour conclure, les protestataires ont persisté sur la question de transparence dans la distribution des logements et se disent prêts à dialoguer avec le responsable de l’AADL.
Djouher Ferrag